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Ce week-end a eu lieu le troisième GP de l’année… virtuel, certes, la crise sanitaire du Covid-19 s’étant invitée à la fête ! Mais pas de GP sans pitlane reporter, et pour cela, nous avons pris des nouvelles d’une des plus connues de tous dans le paddock. Vanessa est également revenue avec nous sur sa passion pour les sports mécaniques, son métier de journaliste, et bien évidemment la saison à venir !

Comme beaucoup d’entre nous, Vanessa est confinée chez elle, à Madrid.

« J’occupe mes journées à faire du sport, mais également à développer de nouveaux et très nombreux projets avec Red Bull Espagne et Red Bull Autriche, tout en restant en contact avec mon équipe du Vlog pour être prête pour la reprise de la saison. »

Moins présente sur les réseaux sociaux pendant cette période de confinement, elle a laissé les défis de jonglages et autres challenges aux pilotes. Elle explique que « La situation en Espagne étant quelque peu compliquée et que les gens ont passé un moment très délicat, je n’avais pas le cœur à faire ça. » En effet, l’Espagne est le troisième pays comptant le plus de morts du Covid-19, et le virus s’y est répandu rapidement sans être détecté.

Elle reprend ensuite en disant : « Mais depuis [que la situation s’améliore] je suis un peu plus active sur les réseaux sociaux. » On la retrouve régulièrement en live sur Instagram depuis quelques jours, pour de bons moments de rigolade !

Sa deuxième année chez Red Bull lui « donne bien évidemment toujours des ailes », et elle souligne : « j’ai hâte de pouvoir faire cette deuxième saison, même si j’ai déjà fait un Vloq au GP du Qatar avec les catégories Moto2 et Moto3. »

« On a beaucoup d’idées en tête pour cette nouvelle saison, et on a envie de pouvoir les concrétiser au plus vite, dès que la compétition reprendra. »

Ses Vlogs ne se faisant qu’en la présence des pilotes, elle note avec le sourire que « Fluffy [NDLR : la caméra qui lui permet de réaliser ses Vlogs] s’ennuie beaucoup et prend la poussière sur une étagère. »

Mais elle ajoute « ça pourrait potentiellement changer dans le futur, mais pas pendant la période de confinement. » En effet, si des courses se jouent à huis clos et en limitant le nombre de journalistes, elle et son équipe de Red Bull devront s’adapter : « Ils vont tenter de réduire le nombre de personnes à l’intérieur du paddock, et de tester tout le monde pour les protéger ainsi que leurs familles. Mais les télévisions doivent y aller, et Red Bull pour réaliser les Vlogs également, car il y a un besoin d’être sur place pour réaliser du contenu pour le public. Pour ce qui est des interviews pour les médias online, les déclarations des pilotes peuvent être traitées à distance. Cela modifiera la manière de travailler. »

Vanessa suit évidemment les courses virtuelles, qui ne valent pas l’ambiance du paddock, mais le combat fait rage sur la piste et ces courses permettent aux fans de voir les pilotes pendant cette longue période : « J’ai regardé les vidéos, pas en live, mais ça reste toujours très sympa d’entendre les pilotes parler et blaguer entre eux, c’est assez marrant. »

Elle est également revenue sur quelques faits marquants concernant cette longue période de pause entre les tests au Qatar et le futur Grand Prix :

« Il y a des pilotes qui ont subi des interventions chirurgicales qui auront la possibilité de récupérer plus sereinement, et pour qui la période de confinement pourra jouer en leur faveur [NDLR : Marc Márquez]. »

Elle insiste également sur le fait qu’il faudra obligatoirement « une période d’entrainement puis de tests avant d’entamer la saison, car cela fait plusieurs mois qu’ils ne sont pas montés sur leurs motos. »

Vanessa est assez optimiste quant à la reprise d’une saison cet été, qu’elle attend, comme nous, avec impatience. Elle ajoute que « Après les déclarations de Carmelo Ezpeleta et au communiqué d’il y a quelques jours, si lui est optimiste, il n’y a pas de raison que ça ne reprenne pas. Il faut rester optimiste, la saison va reprendre à un moment donné. »

« Je dis oui au huis clos si c’est la seule façon de le faire. Ça va être très dommage pour le public, mais c’est mieux de faire des courses à huis clos que de ne pas en faire du tout. Pour le côté sportif, mais aussi pour les teams. »

« Il y a eu un effet économique général qui sera relayé sur le sponsorship. Si les teams n’ont pas l’argent des sponsors, il n’y aura pas de teams l’année prochaine : ou c’est un collapse total ou il faudra tenter de sauver la saison 2020 en faisant au mieux. »

« Ce sera malheureux pour les fans qui ne pourront sans doute pas être physiquement sur un circuit, mais je pense que de ne le pas faire du tout serait catastrophique pour notre sport. »