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Avec les officialisations de Viñales et de Quartararo chez Yamaha, puis de Rins suivi de Mir chez Suzuki, il ne reste plus beaucoup d’options à Ducati pour faire son marché chez les pilotes. Les distributions se feront donc sous le sceau de la promotion interne entre quatre pilotes qui n’aspirent qu’à être l’équiper d’Andrea Dovizioso. A condition que ce dernier reste… La cible est donc le poste actuellement tenu par Danilo Petrucci que les deux pensionnaires du team Pramac convoitent ardemment sous l’œil avide et intéressé de Johann Zarco qui a encore tout à prouver sur une Desmosedici. Mais qui pourrait tirer les marrons du feu d’une guerre civile qui s’annonce…

Une lutte fratricide promet d’éclater chez Pramac. Chaque résultat, chaque posture, et aussi chaque commentaire vont compter et d’autant plus qu’il va y avoir peu d’occasion de montrer sa valeur. Si la saison se lance comme il est souhaité, le 19 juillet à Jerez, ce sera pour un tourbillon de courses jusqu’en novembre, voire décembre. Pour tout dire, il n’y aura aucun droit à l’erreur et au coup de mou.

Au sein du team satellite Ducati, les résultats mettent Jack Miller en position de favori. Mais en interne, ça ne semble pas si évident. Le chef d’équipe Francesco Guidotti avait déjà déclaré l’an passé qu’il en manquait encore à l’Australien pour aller chercher une combinaison rouge. Pendant ce temps, son équipier, et alors débutant, Pecco Bagnaia peinait à se rendre maître de son italienne, bien qu’auréolé du titre de Champion du Monde Moto2.

Il y a un « projet » pour Bagnaia, mais pas pour Miller

Mais de ça, Guidotti ne fait pas mention lorsque, dans les colonnes de Tuttomotoriweb on découvre son approche : il veut aider son protégé Francesco Bagnaia à rejoindre l’équipe d’usine Ducati. « Cet objectif commun fait partie de notre projet » annonce-t-il lors d’une session de questions et réponses de fans sur Instagram. « Pecco est un travailleur acharné, même s’il plaisante parfois dans le box, il travaille toujours dur. La première étape est de bien faire chez Pramac, mais le but ultime est de transférer le pilote à l’équipe d’usine. Ce ne serait même pas un vrai au revoir. Ce serait plutôt un grand plaisir car cela signifierait que nous avons tous fait du bon travail. »

Des propos qui ignorent complètement l’existence de Jack Miller autour duquel ne semble donc exister aucun projet dans le genre. Mais il y a peut-être une raison : la nationalité. On se souviendra en effet qu’Andrea Iannone est venu chez les rouges via Pramac, tout comme Petrux : « cela nous a encore plus soudés, tous ensemble nous avons atteint un objectif que nous nous sommes fixés. Je serais heureux d’essayer cette promotion. »

Une « italianité » qui prend jusqu’aux tripes. Récemment, l’idée d’un éventuel retour de Iannone chez Pramac Ducati avait été accueillie chaleureusement. De son côté, le pilote de 23 ans de la VR46 académie enfonce ainsi logiquement le clou : « je me suis toujours vu sur Ducati lorsque j’imaginais ma vie de pilote en MotoGP. Je veux pouvoir suivre les pilotes d’usine et aussi les devancer, car mon objectif est d’être accepté dans l’équipe officielle l’année prochaine. » Voilà Jack Miller prévenu.

 

 

 

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