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En ce vendredi 28 mai 2021, Fabio Quartararo a répondu aux questions des journalistes depuis le circuit du Mugello à l’issue de la première journée du Grand Prix d’Italie.

Nous sommes allés écouter (via un logiciel de téléconférence) les propos du pilote français qui occupe actuellement la 1e place du championnat.

Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Fabio Quartararo sans la moindre mise en forme, même si cela est traduit de l’anglais en première partie (vouvoiement).


Fabio Quartararo : « Honnêtement, j’avais de mauvaises sensations ce matin avec la moto. Pas avec la moto mais avec le pneu arrière. Je pense que nous avions un pneu arrière étrange car cet après-midi, avec la même gomme, j’ai fait de très bons tours avec une belle régularité. Mon deuxième run était vraiment bon, car j’étais en petit 47 pendant cinq tours. Je me sentais très bien. Álex Rins allait également très vite, mais notre rythme semble très bon, très confortable, et nous avons encore, non pas de la marge, mais encore une petite amélioration à faire avec l’électronique et mon style de pilotage, plus qu’avec les réglages de la moto. Mais je me sens bien et je sens que nous avons un très bon potentiel sur ce circuit. »

Nous avons vu que vous vous êtes énervé à la fin de la FP2 à cause du trafic sur la piste…

« Oui, j’ai réussi à faire un tour mais honnêtement je ne sais pas comment ! Il y avait beaucoup de pilotes dans le secteur un, dans le secteur trois, dans le secteur quatre. J’ai pu en doubler certains, mais même s’ils se rangent tardivement sur la droite, c’est un circuit très rapide : Nous allons très vite et ce n’est que la FP2. Où allons-nous si beaucoup de gens attendent comme ça en FP2 ? Pour moi, ça n’a pas de sens de faire ça à ce moment, mais c’est comme ça et j’espère que ça changera bientôt. Si ça se produit en qualification, je peux comprendre, mais pas maintenant. »

 

 

Aimez-vous le Mugello et avez-vous de bons souvenirs ici ?

« Oui ! C’est pour le moment un de mes circuits favoris. Honnêtement, c’est un plaisir de piloter ici, en particulier au premier virage. Quand on arrive à 350 km/h au Qatar, je ne dirais pas que c’est normal, mais que c’est rapide. Mais si vous comparez au Mugello, quand vous arrivez au premier virage vous avez l’impression d’être à 450 km/h. Tout va très vite et vous voyez le mur à gauche qui défile. Un bon souvenir est la qualification de l’année dernière car, à part Jerez, c’était l’une des premières où j’étais vraiment consistant. À Jerez et ici, ce sont les deux endroits où j’ai vraiment pris conscience de mon potentiel en MotoGP. »

Aujourd’hui, vous avez reçu le holeshot device avant  : Qu’en pensez-vous ?

« (Rires) Je pensais que cela allait être la première question aujourd’hui ! Je suis très heureux ! Vraiment heureux car depuis le Qatar, à chaque fois que je faisais un bon résultat ou une pole position, je poussais les ingénieurs japonais en leur disant « c’est le plus important, c’est le plus important ! ». Maintenant, on n’a plus d’excuses ! Bien sûr, on doit encore le développer un peu davantage car c’est notre premier test, mais nous avons déjà vu grosse amélioration donc je suis super heureux. Je pense nous pouvons faire encore mieux donc je suis très impatient et je veux vraiment remercier Yamaha car ils travaillent dur et je pense qu’ils ont un peu changé pour un nouveau style, plus trop old school. J’aime vraiment ça et ils font un travail fantastique. »

 

 

Que voulez-vous dire par nouveau style ?

« Pour moi, les premiers qui ont vraiment apporté un nouveau style ont été Ducati, avec toutes les choses et les systèmes. Maintenant, Yamaha est complètement dans cette nouvelle génération, avec un nouveau style, et ils travaillent d’une très bonne manière. »

Qu’est-ce que ça fait de revenir après deux ans au Mugello, car possiblement cela pourrait arriver de nouveau s’il y a des rotations en Italie comme c’est prévu en Espagne ?

« J’ai une revanche à prendre à Jerez dont j’espère que nous y retournerons l’année prochaine ou même cette année. Mais peu importe, pour moi, quel que soit le nombre de courses, 19, 20, 21, je suis heureux ! Sur n’importe quel circuit, je suis heureux ! »

Aujourd’hui, votre cœur battait à 175 pulsations par minute…

« Mes battement étaient à 175 ? Vraiment ? »

C’est ce qu’ils ont montré à la télévision…

« C’est haut ! Je pense c’était sans doute lors des tours de qualification mais c’est le plus dur circuit du calendrier. Ce n’est pas facile mais c’est la même chose pour tout le monde, à part pour Maverick qui, je pense, est un poisson (rires) car il a une fréquence très basse quand il pilote. Mais je me sens bien sur la moto, je pense que nous pouvons faire quelque chose de très bien, et concernant le rythme cardiaque, j’ai également fait toute la course à 170 à Portimão, donc c’est normal d’être aussi haut sur cette piste. »

Vous dites qu’avec le holeshot device, vous n’avez plus d’excuses. Pouvez-vous nous dire ce que vous ressentez avec ? Vous l’aviez essayé auparavant ?

« Non, non, non ! C’était la première fois aujourd’hui. Il est arrivé hier, enfin non : Je l’ai vu pour la première fois hier. C’est différent et j’ai besoin de m’y habituer car nous devons contrôler la façon de faire les départs. Bien sûr, vous vous sentez plus bas car la moto est plus basse, et c’est un peu étrange car on dirait que vous êtes sur une petite moto. Mais je sens que nous pouvons faire encore de plus gros progrès demain. »

Concernant l’incident que vous avez eu en FP2, pensez-vous qu’on devrait être plus sévère en MotoGP, un peu comme en Moto2 et Moto3 ?

« Selon moi, ce qu’ils font avec les garçons en Moto2 et en Moto3 qui partent de la pitlane par ce qu’ils ralentissent ou quoi que ce soit, pourquoi pas en MotoGP ? Nous sommes tous les mêmes, nous participons tous au championnat du monde. Oui, ce sont des catégories différentes, mais nous roulons plus vite qu’eux, et c’est plus dangereux, donc pour moi ce devrait être pareil qu’en Moto2 et Moto3. A chaque fois que je fais un tour, je ne gêne personne. OK, cela peut arriver en qualification, mais pas pendant la FP2 en étant au milieu lors des derniers tours ! Dans les derniers tours, c’est là où vous êtes vraiment à la limite, et vous trouvez n’importe qui au milieu. Je pense que ce n’est pas correct et que c’est dangereux. »

Comment va ton bras ?

« Ça répond bien. J’ai un petit peu de douleur mais je pense qu’on a fait une FP2 un petit peu agressive. Mais tout va bien pour l’instant est le plus important c’est dimanche, donc pour l’instant je me sens bien. »

 

Classement FP1/FP2 du Grand Prix d’Italie MotoGP au Mugello :

Crédit classement : MotoGP.com

 

 

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