MotoGP Italie J1, Marc Marquez (Honda/8) : "c'est très bien qu'il y ait une autre Honda qui soit allée vite"

Une chute, une journée compliquée, mais tout de même l’objectif atteint d’une entrée directe en Q2, voilà en résumé la journée du vendredi du Grand Prix d’Italie pour Marc Marquez. Ce dernier a dû aussi répondre à deux faits qui l’ont mis logiquement sur la défensive : celui d’un Alex Rins réalisant une performance bien plus valorisante sur la Honda, et celui d’être entré dans le top 10 en suivant comme son ombre un Maverick Viñales qui se retrouve ce soir en Q1… Et il se défend aussi bien au micro qu’il attaque sur la piste…

« C’était un vendredi difficile où j’ai eu plus de problèmes que prévu », a résumé le pilote d’usine Repsol Honda. Mais Marc Marquez a réussi quand même son entrée dans ce Grand Prix d’Italie marquant la sixième étape de cette saison MotoGP : « j’ai terminé dans le top 10 des deux sessions et je suis passé directement en Q2. Pourtant, je dois dire que je ne me sentais pas bien même en FP1 ». Et il en rappelle la raison principale : « je dois mentionner que, chaque année, il y a deux ou trois pistes au calendrier où j’ai beaucoup de mal et Mugello en fait partie. Mais au moins on a atteint l’objectif aujourd’hui et on est resté dans le top dix ».

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— MotoGP™🏁 (@MotoGP) June 9, 2023

**Marc Marquez : « je suis désolé pour Maverick Viñales, mais c’est comme ça »**

Certes, mais il n’a pas fait que des heureux en arrivant à ses fins… Pour concrétiser, en effet, il a suivi comme son ombre un Maverick Viñales qui a été le dindon de la farce, puisqu’il est ce soir parmi les effectifs de la Q1… « Ce n’est pas la meilleure façon de faire le meilleur temps au tour », reconnait-il avant de rappeler, une fois encore, qu’il ne voit rien de mal dans cette stratégie : « dans les courses, il faut profiter de tes points forts. Et ma force, c’est que je peux rouler vite quand j’ai quelqu’un devant moi. Je n’avais même pas le pneu avant dur, mais le tendre, mais j’ai su m’adapter. Certains pilotes ne profitent pas d’un tel sillage parce qu’ils ne savent pas comment rouler derrière quelqu’un, mais je peux le faire, donc je dois utiliser cette capacité. Je suis désolé pour Maverick, mais c’est comme ça ».

Reste que le leader du clan Honda n’est pas ce vendredi soir Marc Marquez. Mais bel et bien Alex Rins, brillant troisième à seulement 81 millièmes du leader Pecco Bagnaia sur sa Ducati… Mais l’octuple champion du monde jure ne pas en prendre ombrage : « c’est très bien qu’il y ait une autre Honda qui soit allée vite. J’ai déjà dit que ce circuit est l’un des plus faibles pour moi en termes de style de pilotage, pas seulement sur la moto. Mais Rins a toujours été très rapide ici, aussi bien avec la Suzuki qu’avec la Honda, tandis que Joan Mir et moi avons souffert plus que d’habitude ». Puis il termine : « il est maintenant temps d’analyser et de voir ce qui est différent des autres Honda comme celle de Rins, qui est actuellement la Honda qui a le plus de rythme ».