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C’est une stratégique comme longue FP1 qui s’est déroulée ce vendredi au Japon et le moins que l’on puisse dire c’est que les Ducati officielles en ont tiré le meilleur parti. Il a ainsi d’abord travailler pour la course de dimanche attendue sur la même piste sèche trouvée dans cette séance, mais qui sera sans doute humide pour les qualification de ce samedi. Justement, en fin de parcours, l’idée était de s’assurer du top 10 qualificatif pour la Q2. Les rouges sont à ce titre d’ores et déjà à l’abris avec son second au championnat Pecco Bagnaia qui assure être sur de bons rails pour la suite des événements sur le sélectif tracé du Motegi…

Pecco Bagnaia a signé le deuxième meilleur temps lors d’une première journée inhabituelle au Motegi, théâtre du Grand Prix du Japon, 16e étape de cette saison MotoGP. Ce vendredi, en effet, une seule session a eu lieu en raison de problèmes logistiques, une séance qui a toutefois duré plus longtemps que l’habituel FP1. Le pilote Ducati s’est dit satisfait malgré quelques soucis électroniques survenus en début de séance.

Le pilote piémontais a ainsi signé un chrono en 1’44″537, à 28 millièmes du meilleur tour de son équipier Jack Miller, devançant de seulement 21 millièmes le leader du Championnat du monde Fabio Quartararo. Le défi s’annonce indécis, mais la pluie pourrait changer les cartes à partir de samedi. Le top 10 de cette FP1 est presque une garantie d’accès direct à Q2, et tous les regards resteront tournés vers la météo, une préoccupation avec laquelle commence l’Italien qui fait ainsi le bilan de sa première journée japonaise : « c’était peut-être la seule séance sur le sec ici à Motegi, donc nous avons beaucoup travaillé pour la course, notamment sur la consommation de carburant ». Sur ce point il précise : « nous n’avons pas donné toute la puissance car nous ne pourrions pas travailler pour la course ».

Ducati : « on est sûr que pour battre Fabio Quartararo il faut faire une course extraordinaire, et on attend de Pecco Bagnaia qu’il la fasse »

« C’était dur au début, on a eu un petit pépin à la première sortie et puis ça a commencé à pleuvoir » ajoute-t-il. « Mais après chaque run ça allait mieux, même avec un pneu tendre très usé, et j’en suis très content. Il y a quelque temps, quand nous étions en difficulté, il était difficile de redresser la situation, maintenant nous le faisons rapidement ».

Il précise son plan de travail accompli ce vendredi : « au début, nous utilisions un avant soft et nous étions à la limite en termes d’adhérence, puis nous avons mis du dur et ça s’est beaucoup mieux passé. Le problème n’était pas seulement le freinage, mais l’équilibre général de la moto. Sur ce circuit il y a beaucoup de points de freinage où il faut ensuite apporter de la vitesse, c’est quelque chose d’atypique. Donc on a travaillé l’équilibre. Dans les phases finales, nous avons fait un pas décisif dans les virages et pour l’équilibre de la moto. Si on ne l’avait pas résolu ça aurait été un gros problème, en une séance si tu te trompes ça peut être plus problématique ».

Paolo Ciabatti a de son côté commenté : « c’est une belle façon de commencer le week-end, sur un circuit où nous n’avons pas couru depuis 2019. Notre moto s’est améliorée, Jack a fait un tour extraordinaire mais il a été ralenti par Tsuda. On ne sait pas s’il va pleuvoir demain, donc c’était important d’être devant ». On sait chez Ducati qu’un défi long et épuisant commence entre Pecco Bagnaia et Fabio Quartararo. « Fabio est certainement un pilote très rapide et il l’a prouvé » termine Davide Tardozzi. « Bien qu’il y ait une belle ligne droite ici, il a toujours fait de bonnes courses, la dernière fois il a terminé 2ème derrière Marc Marquez. On est sûr que pour le battre il faut faire une course extraordinaire, on attend de Pecco qu’il le fasse ».

Moto GP, Pecco Bagnaia

MotoGP Japon J1 : classement

Japon

Crédit classement motogp.com

 

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