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L’Australien Jeremy Burgess a été un homme clé dans la carrière de Valentino Rossi. Ceci avant de prendre sa retraite et retrouver la quiétude de son Australie natale. Cependant, il regarde l’évolution du MotoGP et d’abord l’organisation des équipes autour des pilotes. Une complexification qui l’interpelle car ce que l’expérience lui a appris, c’est que pour qu’une équipe marche, il faut rendre les choses simples et rendre les gens heureux…

Sur motogp.com, Jeremy Burgess explique : « J’ai toujours aimé les choses simples. Dans tous les sports. Par exemple le football. Il y a trois situations : vous avez le ballon, les autres ont le ballon ou personne ne l’a. Pourquoi se compliquer la vie. En moto, c’est un sport mécanique. Alors ça fonctionne ou le pilote a des problèmes ».

« Avant tout, il faut résoudre les soucis essentiels. Le nombre des mécaniciens n’a cessé de croître ces dernières années. En 1980, il y avait deux mécaniciens pour un pilote. Maintenant, il y a une personne pour chaque tâche. C’est normal dans un sens car le travail s’est diversifié, mais on a toujours besoin d’un gars qui traduit ce que le pilote veut. Pendant des années, j’étais celui-là pour Valentino Rossi. Je disais aux ingénieurs ce qu’il pensait. Quelqu’un doit organiser et déterminer les priorités ».

Il termine en donnant sa recette de l’équipe idéale : « La communication est toujours la meilleure solution. Si vous êtes clair, aimable et direct, alors vous êtes gagnant. Si, au contraire, vous êtes renfermé, alors vous aurez assurément des problèmes. C’est une règle de vie toute simple ». La gestion humaine est donc la clé de toute chose…

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