pub

Joan Mir

Dans cette entame de saison MotoGP, sur quatre Grands Prix disputés, Ducati a concrétisé à deux occasions et KTM, comme Aprilia, a célébré une fois. Mais où sont donc les Japonais ? Ils peuvent compter sur Suzuki qui porte le drapeau du soleil levant en jouant placé et en se révélant une force sur laquelle il faudra compter. Son pilote Alex Rins est second chez les pilotes dans un classement général où Joan Mir est quatrième. Le Champion du Monde 2020 n’a bien sûr pas l’intention d’en rester là et il attend avec impatience le lancement de la campagne européenne qui débutera le 24 avril à Portimao…

Alex Rins est deuxième au classement, Joan Mir le suit à quelques points… La GSX-RR a beaucoup évolué côté motorisation, la direction sportive aux mains de Livio Suppo semble être maintenant en bon ordre de marche… Il faut s’en convaincre, le titre n’est pas un objectif impossible pour les hommes d’Hamamatsu. Les podiums arrivent et Suzuki est déjà le meilleur blason japonais du plateau en ce début d’année 2022. La marque a même célébré un historique 500e podium à Austin.

Joan Mir fait partie de cette embellie. Le champion du monde 2020 revendique deux sixièmes et deux quatrièmes places à ce stade de la compétition.  Il est satisfait de ses progrès et affirme avoir de meilleures opportunités pour se battre pour le titre que lors de son sacre il y a deux ans. Le pilote majorquin occupe la quatrième place du classement du championnat, à seulement 16 points du leader Enea Bastianini, et à dix points du deuxième qui n’est autre que son coéquipier, Alex Rins… « Je pense que nous sommes meilleurs qu’en 2020, quand j’ai remporté le titre » assure-t-il en précisant : « pour gagner le titre, la régularité est importante, mais il faut gagner des courses et en cela on est toujours un peu en retard ».

Moto GP | Suppo sur la saison Suzuki : "Bien, mais c'est important de garder les pieds sur terre"

Joan Mir : « je pense qu’en Europe on va faire le déclic qui nous manque en ce moment« 

Mais celui qui a aussi été sacré en Moto3 est confiant, surtout au sortir d’un Grand Prix des Amériques où il n’a que très rarement été à l’aise dans sa carrière : « si l’on tient compte du fait que ce circuit est si particulier je suis satisfait de la quatrième place. Je n’aime pas ce tracé, et quand tu ne l’apprécies pas, tu laisses quelque chose derrière toi. Terminer quatrième à Austin signifie que nous faisons des pas en avant ».

Concernant la suite de la course au titre, le Majorquin analyse : « je pense qu’en Europe on va faire le déclic qui nous manque en ce moment. Depuis le Qatar jusqu’à maintenant, je me sens beaucoup mieux. Maintenant, nous commençons à courir comme en 2020, en tirant le meilleur parti de la moto. Si nous restons concentrés et parvenons à faire ce déclic, nous nous battrons pour les bonnes positions en fin d’année ».

Reste qu’il y a un élément en plus par rapport à 2020 : son équipier Alex Rins qui est cette fois en grande forme… « J’essaie de gagner mon championnat, sans regarder mon partenaire d’écurie » commente-t-il sur le sujet. « Alex a pris un très bon départ, on voit qu’il a beaucoup d’énergie. C’est important d’avoir un coéquipier qui tire parce qu’alors on donne plus tous les deux ». Alex Rins est deuxième du championnat, avec un crescendo de résultats réconfortant. Septième au Qatar, cinquième en Indonésie, troisième en Argentine et deuxième à Austin, sur un circuit qu’il adore…

MotoGP Austin Championnat : classement        

Austin Enea Bastianini

Crédit classement motogp.com

 

Tous les articles sur les Pilotes : Joan Mir

Tous les articles sur les Teams : Team Suzuki Ecstar