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Après avoir excellé sur Yamaha, échoué sur KTM, et rebondi grâce à une pige de trois Grands Prix sur une Honda, Johann Zarco va découvrir, en 2020, le caractère d’une Ducati. Une expérience qui devra cependant se révéler rapidement concluante. Un nouveau rejet d’une greffe, italienne celle-là, plutôt qu’autrichienne, et s’en sera fini des espoirs du Français d’une grande carrière en MotoGP. Le double Champion du Monde Moto2 se lance une fois encore dans l’inconnu. Mais il n’angoisse pas, car il y a un précédent qui le rassure…

Johann Zarco va jouer gros dans cette saison 2020 de MotoGP. Il devra en effet se faire très vite favorablement remarquer dans le peloton pour être des équations du marché des transferts qui déterminera la physionomie de la grille de départ pour les années 2021-2022. Qui plus est, cette Desmosedici qu’il lui faudra mettra à sa main sera celle de l’an dernier. Une GP19 qui, logiquement, devrait être moins rapide que les GP20, sans parler de la concurrence qui aura, aussi, progressé.

Ses mécaniciens au sein du team satellite Avintia devront donner le meilleur d’eux-mêmes. Certains viendront de Borgo Panigale, ce qui est rassurant. Mais Johann s’appuie aussi du cas Lorenzo pour évaluer favorablement ses chances de succès dans ce défi : « ce défi Ducati ne me fait pas peur » affirme-t-il sur motosprint. « Bien sûr, je n’ai pas pu le faire avec KTM, mais ils n’ont toujours pas de moto gagnante. Peut-être qu’ils y arriveront, mais je ne sais pas quand et je n’ai pas beaucoup de temps. Jorge Lorenzo a eu du mal mais il a gagné avec Ducati. Beaucoup de pilotes avec différents styles de pilotage ont réussi à bien faire sur la Desmosedici, donc je pense que c’est une moto assez homogène. Cela me donne confiance. »

 

 

« L’exemple de Lorenzo est très positif pour moi car il a un style très particulier. C’est un style unique, si propre et précis que s’il n’a pas le bon feeling, il ne peut pas être rapide. Il a toujours été sans demi-mesure. Avec Ducati, il a réussi à gagner. À Barcelone, au Mugello, en Autriche, tout cela me fait penser que les ingénieurs de Ducati ont su s’adapter à lui. Quand il a gagné, on a vu un pur Lorenzo » insiste celui qui fera équipe avec Tito Rabat, un autre Champion du Monde de Moto2.

« C’est le point fort de Ducati : ils sont capables d’aller dans la direction du pilote. Alors que chez Honda, qui a un pilote aussi fort que Marc, ils sont, disons, plus “conservateurs”. Ducati s’est ouvert, donc beaucoup de possibilités maintenant avec Dovizioso, Petrucci et Miller qui sont tous des prétendants au podium. Pour cette raison, je n’ai qu’à travailler sur ma motivation, ma détermination et, bien sûr, ma vitesse » termine Johann Zarco.

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