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Jonathan Rea

La déclaration relève plus de la confirmation que de la révélation, mais encore fallait-il fermer le dossier et c’est ce que Jonathan Rea a fait. Il en profite pour révéler quelques détails qui montrent que Petronas fait feu de tout bois pour constituer son équipe MotoGP en 2022. Il faut dire qu’il y a urgence depuis que Razlan Razali a déclaré qu’il ne voulait plus que des jeunes et qu’il laissait la VR46 comme Yamaha décider du sort de Franco Morbidelli, d’ores et déjà comme rayé des cadres…

Kawasaki n’a pas de souci à se faire. La marque dominante en WSBK, qui est la seule catégorie dans laquelle la firme d’Akashi a investi dans le monde de la vitesse, gardera son pilote Jonathan Rea. Celui-là même qui, depuis 2015, lui a ramené six titres, un palmarès toujours en constitution puisque l’Irlandais du Nord est actuellement en tête du classement général pour un septième sacre.

Cependant, il y a bien eu une approche de la part du MotoGP via Petronas. Jonathan Rea commente ainsi sur Speedweek : « bien sûr, c’était une bonne histoire, tout a commencé avec Johan Stigefelt disant que je leur conviendrais parfaitement. Mais je resterai en Championnat du Monde Superbike, j’ai un contrat de plusieurs années avec le Kawasaki Racing Team ». Reste que le même Rea laisse la porte tout de même entrebâillée : « il ne faut ne jamais dire jamais à propos du MotoGP, je veux dire en général et pas par rapport à Petronas ».

On ne sait ce qui s’est passé avec Petronas qui, donc, a d’abord montré de l’intérêt, mais cela a mal tourné à un moment donné ce qui a donné cette sortie récente de Razali, l’homme de l’enseigne malaisienne : « nous avons fait une liste de candidats qui ne sont pas en MotoGP et le nom de Rea y figurait, comme celui de Toprak Razgatlioglu et Garrett Gerloff. Malheureusement, l’âge parle contre lui. Nous voulons nous concentrer sur les jeunes. »

La précision de Jonathan Rea rappelle la grande détresse de Petronas

Petronas, en se donnant cette priorité, limite drastiquement son champ d’investigation. Cela veut dire que Rossi n’est pas politiquement correct, que Dovizioso n’a aucune illusion à se faire, tandis que Bezzecchi se voit donner une large marge de manœuvre pour négocier. En effet, la cible Raul Fernandez semble sortie de la ligne de mir tandis que le vivier Petronas fait de Vierge et de Dixon semble insuffisant pour assumer la tâche.

Il faudra enfin trouver un second pilote étant donné que Morbidelli ne sera pas retenu. Et on parle ici d’une Yamaha au sein d’une équipe qui a tout de même remporté six victoires en 14 Grands Prix en 2020…

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