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Depuis sa victoire au Mugello qui était son premier succès après 24 courses passées sur une Ducati, Jorge Lorenzo boit du petit lait. Sa victoire italienne lui a redonné à la fois la légitimité et la crédibilité érodées par tant de difficultés à se mettre au diapason de la Desmosedici. Sur Speedweek, il en remet une couche, à la troisième personne, comme son ami Max Biaggi.

Le maintenant futur équipier de Marc Márquez explique : « avant ce Grand Prix d’Italie, ce n’était pas facile de croire en Jorge Lorenzo. Car les résultats n’étaient pas bons. Pour beaucoup, c’était compliqué de croire et de réaliser que mes demandes étaient fondées. Il n’y avait pas beaucoup de personnes qui me croyaient. Pourtant, je ne suis pas du genre à chercher des excuses, et les gens pensent pourtant que j’en cherche. Mais je ne dis que la vérité. Et je l’ai une fois encore démontré lorsque Ducati m’a enfin donné la modification que je demandais sur la moto ». Soit ce réservoir à l’ergonomie particulière.

Il assène : « beaucoup disaient que je ne pouvais pas gagner sur une Ducati avec ma méthode. Mais au Mugello, j’ai gagné avec ma méthode. Et j’espère qu’à présent, les gens vont plus me croire ». On se rappellera que parmi ces « gens » qui étaient dans le doute, il y avait un Alberto Puig, qu’il retrouvera dans le box du HRC…

Et maintenant, ce Mugello était-il une fin en soi ou le début d’un retour régulier aux avant-postes ? « Cela dépendra du circuit. Au Mugello, on luttait contre un asphalte qui produisait du « graining » sur les pneus et on en souffrait tous. On n’a pas connu ce phénomène lors des tests à Barcelone. Alors on pourra sans doute attaquer plus dans les virages. On ne sera pas obligé de ralentir dans les courbes pour préserver le pneu avant ».

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