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C’est parti entre Lorenzo et Ducati et les commentaires vont pouvoir se faire librement. Yamaha est ainsi à présent définitivement de l’histoire ancienne. La moto d’Iwata est connue pour être docile et tolérante sur tous les terrains tandis que la Ducati a exactement la réputation contraire, doublée d’une exigence dans l’effort plus prononcée. De quoi effrayer un Lorenzo au style de pilotage propre et fluide ? Que nenni.

Le quintuple Champion du Monde ne se fait aucun mouron. Entre la Desmosedici et lui, ce sera tout autant l‘entente qu’avec la M1. Si ce n’est même l’osmose. Dans les colonnes d’Autosport, il est revenu sur ses tests de Valence au terme desquels il devait garder le silence. A présent, il peut s’épancher, et il se veut rassurant : « j’étais convaincu de ne pas avoir besoin de changer de style de pilotage malgré le fait que ce soit une Ducati, et je n’ai effectivement rien changé ».

« J’ai fait quelques ajustements, mais je n’ai rien changé de fondamental. Je me doutais que je devais m’adapter à cette moto mais j’étais sûr que ça se ferait rapidement et sans heurts. Et c’est ce qui s’est passé ». Quant à la condition physique exigée, Por Fuera n’est pas plus impressionné que ça : «si l’on se souvient de Stoner, il était plus petit et plus fluet que moi et il pilotait une moto qui bougeait tout le temps ».

« Il n’était pas plus épuisé que ça pourtant et il était capable d’être régulier jusqu’au drapeau à damiers. Tout dépend de votre caractère et de votre style de pilotage ». Les deux Andrea version 2016, qui descendaient parfois exténués de leur GP16, n’avaient donc pas tout à fait l’un et l’autre. Selon le Majorquin.

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