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Jorge Lorenzo arrive au Motegi avec l’intention de participer au Grand Prix du Japon. Mais avant cela, il va devoir s’évaluer sur sa Ducati après avoir dû déclarer forfait en Thaïlande après une lourde chute lors des essais libres. Le Majorquin fera cependant le maximum, car il sait que cette piste japonaise est un régal pour la Desmosedici. Par ailleurs, il confirmerait par une performance de premier ordre, et même après ses trois succès déjà acquis, qu’il a totalement assimilé le nouveau style imposé par la machine italienne. Une révision des gammes qui a été un véritable challenge pour Por Fuera.

Un défi à ce point compliqué qu’il a été plus immense que celui à relever lors du passage de la 250cc à la catégorie reine des Grands Prix. Sur Autosport il explique : « pour moi, passer de la Yamaha à la Ducati, c’était comme carrément changer de catégorie. Franchement, il m’a été plus facile de passer de l’Aprilia 250 à la Yamaha MotoGP que de faire le saut de la Yamaha vers la Ducati ».

L’équipier de Dovizioso entre dans le détail : « l’Aprilia était moins nerveuse que la Ducati, ce qui était parfait pour mon style. La Ducati était comme une antithèse pour moi et j’ai eu un choc la première fois que je l’ai pilotée. Sur la Yamaha, j’effleurais à peine le frein arrière et je relâchais tôt le frein avant pour garder ma vitesse dans le virage. Avec la Ducati, il faut freiner au dernier moment, bloquer l’arrière, passer la courbe et profiter de l’accélération en sortie ».

Il ajoute : « cependant j’insiste : j’ai toujours été là. J’ai connu ça en 125 et en 250 comme en MotoGP, mais je n’ai jamais lâché. Au contraire, je travaille deux fois plus et je finis toujours par réussir. J’ai le talent pour réussi sur n’importe quelle moto ».

Reste que la patience n’est pas une vertu partagée en MotoGP. Arrivé en 2017, Lorenzo partira à la fin de cette saison pour tenter une autre aventure chez Honda : « le problème est que tout le monde a cru que j’allais pouvoir jouer le titre d’entrée. Mais j’avais devant moi un Marquez qui roulait depuis 5 ans avec une Honda ». On notera qu’il ne fait pas une mention sur Dovizioso

Il termine : « je pensais aussi que je serais plus rapide au début, mais ça n’a pas tourné comme ça. Au passage, Ducati n’a remporté qu’un seul titre mondial, avec Stoner en 2007. Et c’était des conditions particulières : ils avaient des Bridgestone et un moteur qui faisait 30 ch de plus que tous les autres. Stoner était un grand pilote qui a continué à gagner ensuite, mais ce n’était plus la même chose ».

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