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Jorge Lorenzo ne sera donc pas de la partie au Motegi. Sa chute due à un souci technique en Thaïlande a peut-être déjà scellé une fin de saison en queue de poisson pour Por Fuera. Arrivé à Buriram déjà diminué par une blessure au pied suite à un accident en Aragon, le voilà avec un poignet mal en point. Tellement que sa participation au Grand Prix d’Australie, le week-end prochain est à mettre en pointillés…

Il n’aura fallu qu’un seul tour pour faire comprendre au Majorquin qu’il ne pourrait pas tenir son rang dans ce Grand Prix du Japon. Une révélation tardive qui laisse au seul Dovizioso le soin de représenter la firme de Bogo Panigale en combinaison rouge. Mais pour Phillip Island, dans déjà une semaine, Ducati a envoyé l’ordre de mobilisation à Michele Pirro.

En effet, Lorenzo commente ainsi sa situation : « je ne sais pas encore pour Phillip Island, car je ne sais pas ce que je ressentirai quand j’arriverai mercredi ou jeudi. Mais si, en 14 jours, depuis la Thaïlande jusqu’au Japon, la blessure n’a pas pu se remettre, il est difficile de croire qu’en six jours, elle pourra se rétablir rapidement ».

« Cela peut arriver et nous allons faire une résonance magnétique [IRM] pour comprendre de plus près ce qui s’est passé dans la blessure et décider quoi faire. La seule chose que je vais faire maintenant est de me reposer et d’attendre que le corps s’améliore ».

Lorenzo a aussi admis qu’il avait peut-être repris l’entrainement « un peu trop vite », ce qui l’a empêché de se rétablir. « Ce que j’ai fait est ce que j’ai ressenti et ce que j’ai compris après avoir entendu différentes opinions », a-t-il déclaré. « Mais probablement que, pour cette blessure, j’ai poussé un peu trop vite. Cela n’a peut-être pas, selon moi, aggravé la blessure, mais a peut-être ralenti la récupération ».

Lorenzo a déclaré que le risque d’aggraver sa blessure était également l’une des principales raisons de son retrait du week-end au Japon. « Je me sens encore plus mal que prévu, je m’attendais à beaucoup de difficultés pour rouler mais je me sens très mal au freinage car le corps, le cerveau, ne me permettaient pas de pousser le poignet gauche au freinage alors je n’étais pas rapide. De toute évidence, je n’étais pas à l’aise, mais même si je me sentais en sécurité sur la moto, je sentais que si je poussais un peu plus, je pouvais faire une erreur et chuter. Cela n’a pas de sens de courir comme ça, parce que, sur cette piste, j’avais la possibilité de gagner si j’avais été en forme ».

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