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Le Premier Grand Prix de l’année au Qatar est passé, et, avant de se lancer dans le deuxième round en Argentine, le week-end prochain, on distribue les bons et les mauvais points chez KTM. C’est le patron des sports à Mattighofen, Pit Beirer, qui se charge de la notation, avec cette méthode qui consiste à parler des déceptions en encensant les satisfactions. Pol Espargaró a ainsi été réhabilité et il est l’équipier de Johann Zarco. Voilà à présent qu’il adoube Miguel Oliveira, le pilote du team satellite Tech3, bien encadré et qui a été l’écurie du même Zarco pendant deux saisons avec une Yamaha. Justement…

Chez KTM, les prises de position sont toujours à suivre. Pit Beirer n’est en effet pas du genre à faire dans la dentelle lorsqu’il faut faire passer certains messages. Cette fois, c’est sur le cas Oliveira qu’il s’est penché. Un sujet qui lui permet d’en aborder un autre… Il commence ainsi : « la performance de Miguel Oliveira est très satisfaisante. Mais elle montre aussi qu’il y a fondamentalement quelque chose qui ne va pas avec l’ensemble que l’on a avec Johann Zarco. Car il n’est pas normal qu’un débutant qui vient de la Moto2 se montre au même niveau ou même parfois meilleur ».

Il poursuit : « Miguel nous apporte exactement ce qu’il faut lorsque les choses se déroulent bien. Il fait excellemment bien son travail. Il était très serein lors des tests de l’intersaison. A Valence, en novembre, il était à trois secondes du meilleur chrono, mais ça ne perturbait pas plus que ça. Il s’est ensuite rapproché à chaque fois un peu plus. Au Qatar, il n’était qu’à 0.880 seconde du meilleur temps de Marc Márquez au terme de la FP3. Ce ne sont que des épisodes qui ne rapportent aucun point mais ça montre sa progression qui le met à présent à une seconde des meilleurs ».

« Nous avons du plaisir à travailler avec Miguel. Et nous espérons que le meilleur est encore à venir avec lui en MotoGP » termine Pit Beirer. On rappellera que sous le drapeau à damier de Losail, Johann Zarco, qui est toujours sous-entendu dans ces propos, a fini quinzième avec un point alors que le vice-champion du monde de Moto2 portugais a conclu sa prestation dix-septième, sans le moindre point.

Et puisque l’on parle de Tech3, Pit Beirer sème le trouble en répondant à une question de Speedweek sur un Guy Coulon, chef mécanicien, qui pourrait être réclamé à ses côtés par le Français… « Je ne sais pas. Lorsqu’ils se rencontrent, ils parlent en français, et je ne parle pas cette langue »…

 

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