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Tout avait si bien commencé pour l’usine Yamaha… Deux victoires à Jerez, embellies par un doublé au Grand Prix d’Espagne, suivi par carrément un triplé au Grand Prix d’Andalousie. Puis est arrivé Brno dont la relative déception a été mise sur le compte d’une exception née d’un travail entre KTM et Michelin. Mais le Red Bull Ring, avec ses deux échéances successives, a révélé que les fondations des premiers succès de la firme d’Iwata étaient bien fragiles. Pour savoir de quel côté penchera la balance pour Yamaha, la double ration de Misano en septembre sera révélatrice. Mais des spécialistes s’inquiètent et ne prédisent rien de bon…

Comment va la maison Yamaha ? Une question que beaucoup se posent. A Jerez, elle semblait en ordre, puis l’affaire des moteurs au défaut majeur de soupape s’est confirmée, sans parler, à l’occasion, des soucis d’embrayage ou de freins. Les pilotes ont du mal à retrouver cette M1 qui avait si bien marché à Jerez. L’accélération manque, la vitesse de pointe est toujours aux abonnées absentes, tandis que Suzuki montre comment on peut être compétitif partout avec un quatre cylindres en ligne

Et puis il y a l’organisation interne qui s’ajoute aux signes inquiétants. Pour juger de cet aspect, il faut de reposer sur le sentiment d’un homme de l’art. En l’occurrence Juan Martinez, l’un des anciens chefs mécaniciens MotoGP, qui a travaillé pendant longtemps aux côtés de Sete Gibernau et Nicky Hayden. Sur les ondes de Marca, il commente : « il est vrai que de l’extérieur, il semble étrange que tant de choses se produisent dans une installation comme Yamaha. Ce sont de petits détails ou de petites nuances. Mais c’est une indication qu’il y a beaucoup de chaos à l’intérieur », a déclaré Martinez.

Le spectre du départ de la voie des stands

Le technicien s’est concentré sur l’étrange panne de frein subie par Maverick Vinales au Red Bull Ring. « Nous ne savons pas si les freins ont subi un processus d’oxydation en raison de la température. Il semble que les techniciens l’avaient détecté après la première course et pour cette raison, ils avaient recommandé le nouveau système à Maverick. Cependant, il semble qu’il n’y ait pas d’autres circuits aussi contraignants pour les freins. Misano ne l’est pas, Barcelone peut-être, mais pas autant que le Red Bull Ring ».

Juan Martinez ne semble par ailleurs pas convaincu que le problème de moteur, signalé après les premières courses de la saison, soit effectivement résolu. « Avec les moteurs, ils sont très serrés, je ne serais pas surpris si certaines courses partaient de la voie des stands. Peut-être pourraient-ils utiliser les moteurs les plus risqués uniquement lors des tests ». La gestion du championnat va être tendue chez Yamaha

 

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