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C’est un Joan Mir déconfit qui faisait le bilan de ses qualifications d’un Grand Prix de France qu’il abordera d’une lointaine 14ème place. Ceci alors qu’il est second du championnat, à huit points du poleman dans la Sarthe, Fabio Quartararo. Certes, il a déjà montré qu’avec sa Suzuki il pouvait faire des miracles, mais là, c’est peut-être un peu trop lui demander. C’est d’ailleurs son avis, si bien qu’il prévient ainsi ses fans

A un moment où Joan Mir doit se montrer offensif et comme un danger permanent dans la course au titre, il regrette ce samedi au Grand Prix de France sa pire qualification de la saison… 14ème, il regardera de loin s’élancer Fabio Quartararo, son rival pour le titre mondial. « Honnêtement, je ne me vois pas sur le podium dimanche » lâche sans préliminaire l’officiel Suzuki. « Je n’ai pas les mêmes sensations que d’habitude, j’ai généralement du mal en qualifications mais j’ai un bon rythme, cette fois pas ».

« Je ne m’inquiétais pas des autres pilotes, je me suis concentré sur moi-même. Au premier rang, il y a aussi Petrucci et Miller, donc ce ne sera pas facile pour Fabio Quartararo de s’échapper mais, comme je l’ai dit, je veux juste retrouver mes sensations sur la moto » analyse l’Espagnol.

« Ce samedi a été une journée très difficile pour moi, j’ai tellement lutté » a-t-il poursuivi. « Nous avons fait des améliorations mais elles ne suffisent pas encore, il y a de la place mais je vais vraiment devoir attaquer si je veux récupérer. Je devrai améliorer ma confiance ».

Le problème est connu : la difficulté à mettre le pneu avant en température : « nous travaillons là-dessus » assure Joan Mir. « Je perds beaucoup dans le premier secteur de la piste, environ une demi-seconde, parce que quand j’arrive au premier virage à gauche, je ne peux pas arrêter la moto, je ne peux pas entrer rapidement. Dans les autres parties, c’est rapide, et c’est positif, mais si je veux faire une bonne course demain, je devrai récupérer au moins deux ou trois dixièmes à ce moment-là ».

« Nous ne sommes pas compétitifs »

On notera que le problème est général chez Suzuki, puisque Alex Rins est encore plus loin : 16ème : « je ne veux pas blâmer la moto ou les pneus, finalement c’est l’ensemble qui compte et pour l’instant ça ne marche pas dans ces conditions, nous ne sommes pas compétitifs et nous devons travailler » a déclaré Joan. « Le froid est un problème, ce sont des conditions limites pour courir, nous avons vu beaucoup de chutes, même dans les autres classes. Il n’est pas facile de trouver de la confiance quand on tombe et qu’on ne comprend pas pourquoi ».

« Je pense que j’aurais eu le potentiel de me battre pour les deux premiers rangs, mais ce n’est pas facile d’être en Q1 et de pousser quand on essaie quelque chose de différent. Avec le deuxième pneu, je m’améliorais, mais j’ai eu le drapeau jaune et j’ai dû m’arrêter ». La question est de savoir si la pression ne joue pas aussi contre l’Espagnol maintenant qu’il se bat pour le titre… « Cela n’a rien à voir avec ce qui se passe. Au contraire, j’aime la pression et ça me fait donner le meilleur de moi-même. Le problème est ailleurs ».

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