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MotoGP

L’histoire 2021 chez Ducati a été expliquée à l’heure du bilan d’une saison qui a révélé Pecco Bagnaia comme fer de lance de la marque. Un statut qui semblait destiné à son équipier Jack Miller au vu de sa fin de campagne 2020, un épilogue qui n‘avait pas été en faveur de l’Italien. Mais l’Australien, malgré ses qualités intrinsèques, ses facultés à se jouer d’une piste humide, et sa bonne humeur proverbiale, a une faiblesse qu’il doit d’autant plus biffer que le MotoGP d’aujourd’hui ne pardonne plus rien. Il pourra compter sur son équipe pour trouver une solution qui lui permettrait d’y garder sa place…

Car, pendant ce temps, Jorge Martin frappe à la porte de cette équipe usine tandis qu’on ne sait, dans cette compétition si exacerbée, ce qui pourrait surgir d’un clan de Borgo Panigale au niveau élevé. Et d’autant moins que deux pilotes s’y sont joints, soit Bezzecchi et Di Giannantonio, qui portent ainsi l’effectif à huit au lieu de six précédemment.

Reste ces statistiques qui vont contraindre « Jackass » à une offensive dès les premiers tours de roues 2022 :  Bagnaia a fait le meilleur départ avec deux podiums lors des trois premières courses 2021, avant que Miller n’atteigne la forme avec des victoires consécutives à Jerez et au Mans. À mi-parcours de la saison, Bagnaia n’avait que neuf points d’avance sur Miller, tous deux talonnant Johann Zarco de l’équipe Pramac, alors le plus proche rival de Fabio Quartararo pour le titre. Cependant, alors que Bagnaia a amélioré son jeu avec six podiums supplémentaires, dont quatre victoires au cours de la seconde moitié de la saison pour terminer l’exercice en tant que dauphin de Quartararo, Miller n’a obtenu que deux podiums supplémentaires, et Zarco aucun, pour la quatrième place du classement.

Jack Miller

« Personne ne doute du talent de Jack Miller« 

Alors, que manque-t-il à Jack Miller ? Paolo Ciabatti, le directeur sportif, a identifié le problème, ce qui va permettre de travailler sur une solution : « personne ne doute du talent de Jack », a déclaré Ciabatti. « C’est l’un des pilotes les plus rapides dans certaines conditions, il est aussi probablement le meilleur ou l’un des meilleurs quand c’est mouillé ou partiellement mouillé. Mais parfois, son style de pilotage ne l’aide pas à économiser le pneu pour la deuxième partie de la course et je pense que c’est l’un des domaines où nous devons l’aider à s’améliorer pour 2022 ».

Voilà sans doute le plan de travail des prochains tests d’intersaison décliné pour le compatriote d’un Casey Stoner auquel Miller refuse d’être comparé. Il a assez de pression comme ça pour s’en rajouter encore, d’autant plus qu’évoquer ce nom, c’est aussi rappeler que c’est avec lui que Ducati a remporté son premier et jusque-là unique titre chez les pilotes. Nous étions en 2007. Une éternité à l’échelle du MotoGP.

Jack Miller

 

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