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Il se confirme que samedi matin, lors de la FP3 du Grand Prix d’Argentine, Marc Márquez a vu l’airbag de son cuir s’activer sans qu’aucune chute ne soit survenue alors qu’il pilotait sa Honda.

C’est lui-même qui l’avait dévoilé parce que cela se limitait visuellement à des gestes de son épaule gauche, celle opérée cet hiver. « L’airbag s’est déclenché et j’ai fait tout un tour comme ça. Je l’ai fait en 1’38.6. Il faut bouger pour faire redescendre la pression et c’est pourquoi je l’ai fait », a-t-il déclaré.

Ce n’était pas la première fois qu’un tel incident arrivait puisque, l’année dernière à Sepang, cela s’était déjà produit avec « un autre pilote Honda ».

Alpinestars, qui fournit entre autres les protections de Marc Márquez et Cal Crutchlow, a expliqué que cela était dû à des paramètres de capteurs réglés de façon un peu trop sensible, et qu’un très brusque mouvement du pilote était alors suffisant pour déclencher l’airbag. En l’occurrence, cela est intervenu sous la pression du vent quand les pilotes concernés ont brusquement quitté l’abri du carénage de la RC213V pour freiner à plus de 300 km/h.

Les réglages ont été adaptés en conséquence.

De tels ajustements sont tout à faits normaux dans les conditions extrêmes que procurent la compétition en MotoGP et, à cet égard, celle-ci est absolument irremplaçable.
Ce n’est pas ceux qui  s’occupent de la chaîne perdue l’après-midi qui diront le contraire, et tout ça n’a pas empêché le pilote espagnol de gagner haut la main… Avec sans doute à terme des retombées bénéfiques pour le « motard lambda ».

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