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Pendant que l’actualité accorde toute sa lumière à l’état de santé de Marc Marquez, dans l’ombre, Jorge Lorenzo continue ses combats d’arrière-garde pour l’intégrité de sa réputation. Une joute qui passe par une surveillance constante de son réseau social et des guerres picrocholines sur le sens et l’interprétation des mots. Au bilan, rien n’est moins certain que Jorge Lorenzo en sorte grandi. Mais au moins, ça l’occupe …

Lorsque vous titillez Jorge Lorenzo sur son statut de Champion du Monde, vous risquez de vous attirer les foudres de l’intéressé, même en ne pensant pas à mal. C’est ce qui est arrivé à celui qui n’était jusque-là qu’un anonyme parmi tant d’autres, mais qui a connu son moment de gloire en étant repris de volée par Por Fuera. Il s’appelle Sergio Garcia, homonyme du pilote, et il a eu le tort d’écrire : « dès que Jorge est sous pression, il n’hésite pas à rappeler ses succès pour se défendre. Jorge tu n’es pas un champion, tu es un ancien champion ».

Lorenzo est sensible au poids des mots

Une nuance qui a provoqué l’ire du quintuple titré qui a ainsi répondu : « faux, quand vous êtes un champion, vous l’êtes pour toujours. S’il est correct de dire ancien athlète ou ancien ministre, il n’est pas correct de dire ancien champion ». S’en est suivi une longue diatribe, impliquant également d’autres adeptes de Lorenzo sur l’utilisation abusive de la préposition ex devant le mot en question pour décrire l’espagnol.

Finalement, le journaliste Giovanni Zamagni a proposé un armistice sous cette forme : « je suis d’accord avec Lorenzo : un champion du monde ne devient jamais un ex, il reste champion du monde toute sa vie. Il peut devenir un ancien pilote, mais jamais un ancien champion du monde ». Jorge lui-même a alors répondu : « cette fois, je suis d’accord avec toi Zamagni . Aleluya ». En tout cas, de Yamaha à Aprilia, il a été signifié à Jorge Lorenzo qu’on ne peut pas être et avoir été …

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