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Ce jeudi 20 octobre 2022, Fabio Quartararo a répondu aux questions des journalistes depuis le circuit de Sepang en prélude au Grand Prix de Malaisie.

Le pilote français a perdu en Australie le commandement du championnat mais ne baisse pas les bras pour autant, malgré un déficit de 14 points sur Francesco Bagnaia

Comme à notre habitude, nous reportons ici ses paroles sans la moindre mise en forme, même si cela est partiellement traduit (vouvoiement pour l’anglais, tutoiement pour le français).


Fabio, vous êtes maintenant dans une position inhabituelle puisque vous êtes le chasseur. Je suppose que l’objectif de ce weekend sera de prendre du plaisir sur la moto mais aussi de garder le championnat ouvert jusqu’à Valence dans deux semaines…
Fabio Quartararo : « Oui. Vous savez, en particulier je ne me suis pas beaucoup amusé lors des dernières courses, mais maintenant, je suis dans une position où je n’ai pas besoin de penser à grand-chose : Simplement me pousser moi-même à la limite ! Je pense que c’est bien sûr une mentalité différente et je ferai ce GP dans un état d’esprit différent. »

Comment aborderez-cette course différemment : Moins de pression, plus de risques ?
« Je ne dirais pas vraiment que j’avais la pression, mais maintenant je n’ai rien à perdre. Bien sûr, j’aborderai la course en me mettant moi-même à la limite dès le début de weekend. J’essaierai aussi de faire certains changements sur la moto, car à chaque fois que l’on va en piste on se sent toujours très bien mais on ne touche jamais à rien. Donc je pense que c’est peut-être le moment d’essayer de faire une amélioration dans certains domaines, même si on a un bon feeling. La situation est donc différente de la précédente. »

Le fait que Pecco ai récupéré 91 points montre que les choses changent très vite en MotoGP. Cela vous laisse-t-il espérer que vous pouvez encore remporter le titre en 2022 ?
« Oui, ce n’est bien sûr pas terminé ! Il l’a fait, nous pouvons le faire ! Comme je l’ai dit, bien sûr la deuxième partie de la saison a été horrible, mais nous pouvons tourner la page et essayer de vraiment performer durant ces deux dernières courses. »

Vous avez de très bonnes statistiques ici en Malaisie. Comment pensez-vous que la Yamaha va se comporter cette année avec les deux grandes lignes droites qui peuvent être difficiles ?
« En 2019, il y avait aussi les deux grandes lignes droites. Nous avions un peu souffert dans le dernier secteur mais je pense que c’est une piste où je prends vraiment du plaisir, c’est l’une de mes favorites. Donc je donnerai le meilleur de moi-même pour faire la meilleure qualification possible car je crois que c’est vraiment important pour nous. Ensuite, nous verrons dans le weekend car d’une façon générale notre rythme est toujours très bon en général sur tous les circuits, mais les choses dépendront beaucoup de la qualification de samedi. »

Espérez-vous que Yamaha vous apporte une moto vous permettant d’avoir plus de marge en 2023 ?
« Plus de marge, non, car je pense que les deux garçons à côté de moi attaquent également à la limite. Mais simplement, de meilleures performances. Je pense que nous avons des manques dans chaque domaine, pas seulement au sujet du moteur, donc ils savent ce qu’ils doivent faire, et à la fin il n’est pas nécessaire de le répéter tout le temps. Nous avons des meetings depuis le début de l’année, et ils travaillent dessus, et le test de Misano a déjà été positif pour le moteur. Donc nous verrons bien s’il peut faire un autre pas en avant sur le châssis. »

Comprenez-vous ce qui se passe avec Morbidelli ?
« Tout le monde se bat contre huit Ducati. Bien sûr, c’est difficile quand vous êtes devant, mais pour Franco, je ne sais pas. C’est une question à laquelle je ne peux pas répondre. C’est difficile à savoir. Bien sûr il a fait le changement de la moto 2019 à la 2021, qui est très similaire à celle-ci, et la moto est complètement différente : vous devez piloter différemment. Mais il y a déjà eu une année et demie pour s’adapter, donc je ne peux pas répondre à cette question. C’est difficile parce que d’une façon générale nous peinons beaucoup plus cette année que l’année dernière, mais au final, si je peux faire de très bons chronos, il peut le faire aussi. Souvent, j’aide Franco mais il ne fait pas vraiment le pas en avant en qualification et en course. »

Ici, si Aleix gagne la course, si Fabio termine quatrième et si Pecco chute, Fabio mènera le championnat avec un point d’avance en arrivant à Valence. Cela pourrait être le plus beau final de tous les temps, mais aimeriez-vous vivre cette situation ?
« Je pense que celui qui ne serait pas heureux serait Pecco (rires) ! C’est lui qui aurait tout à perdre. Au final, je n’ai rien à dire et je vais juste faire de mon mieux ce weekend. »

 

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