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Marc Marquez

Santi Hernandez, le technicien en chef de Marc Marquez, garde confidentielles les causes qui ont causé l’accident lors du warm-up MotoGP de Mandalika.

Par Luigi Ciamburro de Corsedimoto

D’ici mardi, Honda annoncera si Marc Marquez pourra revenir sur la piste lors du prochain week-end MotoGP à Austin. Ou si pour le retour de l’octuple champion du monde, atteint d’un nouveau cas de diplopie, il faudra attendre Portimao. La deuxième option semblerait la plus accréditée, mais on espère que le trouble visuel disparaitra très vite et on n’attend plus que le feu vert du Dr. Sanchez Dalmau.

Ces derniers jours, Marc Marquez est retourné au gymnase pour s’entraîner et c’est un signe clair que cette fois, les temps de récupération seront plus courts que l’accident d’il y a cinq mois. Mais quelle sera la rapidité du retour, il reste un doute qui sera peut-être levé mardi. Le pilote d’essai Stefan Bradl a pris la piste à Termas de Rio Hondo mais il n’a pas le rythme pour affronter un Grand Prix. L’Allemand a terminé 19e avec un retard d’environ 32 secondes sur le vainqueur. A ses côtés, il y avait le staff de Marc dirigé par l’ingénieur en chef Santi Hernandez.

L’absence du champion se fait sentir à l’intérieur du box après la longue absence de la saison 2020, et celle des deux premières et des deux dernières manches du championnat MotoGP 2021. « Ce n’est pas quelque chose qu’on attendait. Après ces deux dernières années, avec les problèmes de blessure, qui sont allés et venus, ce n’était pas facile et cette année nous étions très contents de débuter la saison dans des conditions normales », raconte l’ingénieur en chef de Marc Marquez. « Maintenant, c’est une douche glaciale. On est de bonne humeur, parce qu’on essaie toujours de trouver le côté positif, mais ce qu’on veut, c’est que Marc revienne le plus vite possible, parce qu’on aime travailler avec lui ».

Moto GP, Marc Marquez

Les causes de l’accident de Marc Marquez à Mandalika

Personne ne peut indiquer une date pour le retour, mais les propos d’Alberto Puig exsudaient un grand optimisme. Les causes de l’accident de Mandalika n’ont émergé qu’en partie. « Il y a beaucoup de choses que nous avons vues, mais rien d’inhabituel sur le plan technique. On ne peut pas dire qu’au niveau technique il y ait eu une défaillance d’un composant ou d’un contrôle sur lequel nous pouvons mettre le doigt. On a fait un résumé des choses qui se sont passées et l’important c’est de comprendre ce qui s’est passé au sein de l’équipe. Quand Marc arrivera on lui expliquera et on lui en parlera, c’est lui qui doit donner les explications parce que c’est lui qui est sur la moto ».

En revanche, l’accident de Marc Marquez semblait un highside plutôt inhabituel. « C’est difficile de voir ces chutes en MotoGP », ajoute Santi Hernandez à ‘AS’. « Surtout aujourd’hui avec tous les contrôles (électroniques) que nous avons… Nous devons réfléchir à la raison pour laquelle ces choses se produisent et si elles peuvent être évitées. Il faut réfléchir à comment les éviter, car ceux qui roulent sont les pilotes ». La carcasse plus dure adoptée par Michelin en Indonésie aurait-elle pu avoir une incidence sur l’accident ? « Oui, dans le test de Mandalika, nous étions rapides et n’avons eu aucun problème. En revanche, pendant le week-end de course, nous avons souffert… En dire plus n’est pas ma position. C’est aux autres de parler. Je fais juste mon travail, je comprends les raisons des choses et j’essaie d’empêcher qu’elles ne se reproduisent ».

Marc Marquez, Repsol Honda Team, Pertamina Grand Prix of Indonesia

 

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