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Il est tout nouveau dans le milieu de la moto, mais il est particulièrement aguerri aux choses des sports mécaniques. Lorsque l’on a servi en Formule 1 sous la bannière Ferrari, on a forcément une certaine autorité à parler, même des choses que l’on découvre Massimo Rivola est celui-là et c’est le nouveau directeur sportif d’Aprilia. Une usine qui pourrait bien, cette fois prendre son envol…

Les tests de l’intersaison ont été encourageants pour les hommes à la RS-GP qui nous avaient donné plus l’habitude de tergiverser. Mais l’autre moto italienne s’est classée dans le top 10 avec un Aleix Espargaró affûté lors de ses galops d’essai avec des chronos solides. Pour l’instant, seul le frère d’un Pol qui joue avec une KTM, est le fer de lance d’un constructeur qui a pourtant beaucoup parlé d’Andrea Iannone lors de son recrutement. Justement, c’est peut-être ça qui a piqué au vif celui qui va entamer sa troisième saison sous le blason de Noale…

Du moins, c’est l’idée développée par Rivola : « l’arrivée d’Andrea Iannone a donné un nouvel élan à Aleix Espargaró, que nous constatons actuellement en grande forme. Au Qatar, il a passé un moment fantastique, même si nous évitons de nous enflammer. Il a fait des temps de qualification, alors qu’il n’était pas dans cette configuration ».

Mais celui qui a soulagé un Romano Albesiano qui œuvre à présent dans le seul domaine technique dans lequel il excelle voit plus loin : « le bilan est positif. Nous savons d’où nous venons, après une année 2018 très difficile. Mais nous sommes convaincus que nous avons pris un chemin qui va au-delà de ce constat 2018 ». L’Italien rappelle ainsi que les avancées constatées chez la marque de Noale ne sont pas seulement de nature technique, mais concernent également dans la restructuration de l’équipe.

Le même Rivola termine sur Corsedimoto en s’étonnant toujours de l’ambiance si différente qui règne en MotoGP, par rapport à une Formule 1 qu’il a côtoyée pendant quinze ans : « lors des essais, nous sommes plus détendus. Il est difficile de faire une différence par rapport à la Formule 1. J’attendrai quelques courses avant de dire ce que je vois dans le paddock. C’est un environnement plus ouvert en général. Cela fait partie de la culture du motard par rapport à celle de l’automobiliste. Quelque chose peut cependant être fait au niveau de l’organisation, des procédures, pour mettre une certaine méthode et appliquer une certaine mentalité ».

On rappellera qu’Aprilia s’est aussi dotée d’un pilote d’essai de choix avec Bradley Smith.

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