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« Je dois le remercier pour son super effort et j’espère, et je pense que cela peut arriver, que nous le verrons à l’avenir sur la YZR-M1. »

Cette petite phrase d’Hervé Poncharal concernant Michel Van Der Mark (voir ici) nous a quelque peu intrigués…

En effet, si solide ait été la prestation du pilote néerlandais lors du Grand Prix de Malaisie, il n’y a à priori guère de raison de le revoir de sitôt sur une Yamaha MotoGP.

Certes, l’officiel Yamaha en Superbike s’est très bien adapté à la catégorie et à ses spécificités que sont les pneus Michelin, les freins en carbone et l’électronique. De 3 secondes du meilleur chrono le premier jour, l’écart s’est réduit à 2 secondes en FP3 et FP4, et aurait encore peut-être pu diminué si, malheureusement, le pilote Tech3 n’avait pas chuté lors de la qualification.

En course, il termine à la porte des points, certes à presque 1 minute du vainqueur, mais néanmoins intercalé entre Cal Crutchlow et Andrea Iannone. Une performance solide pour un débutant mais a priori pas suffisante pour lui ouvrir les portes du paradis !

Et pourtant, Hervé Poncharal, qui ne parle jamais pour ne rien dire, évoque la possibilité de le revoir sur une M1…

Bien sûr, matériellement, il existe toujours la possibilité qu’il soit de nouveau présent lors du Grand Prix de Valence si Jonas Folger n’est pas en mesure de récupérer sa moto. À ce sujet, nous tenterons évidemment de faire le point sur la situation dans les jours qui viennent avec le boss de l’équipe Tech3.

Mais au-delà de ça, il semble qu’il flotte en ce moment l’idée d’un renforcement des équipes de tests européennes pour s’aligner sur la politique de Ducati à ce sujet, Ducati qui emploie très régulièrement et avec succès Michele Pirro, que ce soit pour effectuer des tests privés ou des wild cards, afin de dégrossir le travail pour ses pilotes officiels.

C’est dans cette optique, et après les difficultés rencontrées cette année, que Yamaha pourrait (conditionnel) constituer une équipe d’essais européenne (l’équipe Movistar Yamaha MotoGP est déjà basée en Italie, près de Monza), parallèlement à celle déjà présente au Japon avec Nakasuga et Nozane. Mais quid du pilote ?

Colin Edwards, le pilote d’essai Yamaha qui a en particulier adapté la M1 aux pneus Michelin, est à ce jour toujours plus rapide que Michel Van Der Mark, mais sa localisation aux États-Unis, et son âge, n’en font pas un pilote facile à exploiter sur les circuits européens, d’autant qu’il se murmure qu’il préférerait largement faire des runs très courts à de longues simulations de course. En conséquence le Texan aurait déjà signifié aux hommes d’Iwata son manque d’intérêt pour le projet. A 43 ans et avec des décalages horaires, on peut le comprendre…

D’où l’intérêt pour Yamaha de trouver un pilote suffisamment compétitif et facilement exploitable sur les circuits européens, afin de tirer le meilleur parti de la nouvelle réglementation concernant les essais privés MotoGP.

La rumeur veut que Yamaha ait déjà demandé à Pirro lui-même s’il était intéressé, avant d’essuyer un refus, mais Michel Van Der Mark pourrait-il devenir cette sorte « d’anti-Pirro » ? 

Seul l’avenir, ou Hervé Poncharal, pourront répondre à cette question…

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