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Avec la visite en éclaireur de Dani Pedrosa, c’est un scénario auquel on s’attendait. Car les précédents de Brno et du Red Bull Ring avaient montré tout le bénéfice de cette reconnaissance du terrain par le pilote test qui fait envie… Bref, les tests préliminaires du triple champion du monde à la retraire à Misano ont bien aidé les titulaires sur la RC16 qui ont abordé de belle manière leur Grand Prix de « San Marino e della Riviera di Rimini » comme ont dit. Les quatre motos autrichiennes sont potentiellement déjà en Q2. Et le duo de l’équipe française Tech3 n’a pas boudé la fête…

Chez Tech3, on est arrivé à Misano encore sur l’élan de la retentissante victoire de son pilote Miguel Oliveira. Au terme de ce vendredi, ce dernier est neuvième tandis que la satisfaction est arrivée de son équipier Iker Lecuona, carrément dans le top 5. Pas mal pour un rookie, qui colle au train de l’officiel de Mattighofen Pol Espargaró. On rappellera que Brad Binder est huitième…

« Ce n’était pas notre meilleur vendredi matin »

Miguel Oliveira a commenté : « ce n’était pas notre meilleur vendredi matin, mais nous avons réussi à faire un retour lors de la deuxième séance. Nous sommes peut-être restés un peu conservateurs lors de la FP1, nous avons conservé un peu le réglage de Spielberg, mais dans l’après-midi, nous sommes revenus à une base plus proche de celle que nous avions utilisée lors du test ici ».

« Le feeling était immédiatement meilleur, nous avons essayé différents pneus, ce qui était bien. Dans l’ensemble, c’était un travail positif, nous avons fini dans le top 10. Il est certain qu’il y a encore un écart à combler, mais nous avons ce potentiel. Donc, demain matin, nous allons travailler dur pour être immédiatement en Q2 ».

Il termine non sans humour sur l’état de la piste. Refaite, elle n’a malheureusement pas pour autant éliminer son souci d’être bosselée…« Dans certains endroits, c’est mauvais. Mais si vous me demandez si je préférerais cette piste sans bosses ou sans la nouvelle adhérence, alors dans l’état actuel c’est mieux. Donc adhérence, mais plus de bosses. Mais les motos sont différentes, donc chaque pilote aura une opinion différente. Nous avons une KTM. Et KTM construit des machines de motocross. Par conséquent, nous pouvons vivre avec cette situation. Nous pouvons sauter, nous pouvons aborder des endroits cahoteux. Aucun problème. »

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