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Cal Crutchlow a quitté la scène et on regrettera son franc-parler que vont désormais découvrir les ingénieurs Yamaha… Mais il nous reste encore Jack Miller, et c’est heureux. Lors de la conférence de presse d’après un Grand Prix du Portugal qui clôturait une saison 2020 haletante, l’Australien a mis l’ambiance. Démonstration…

Jack Miller a été formé au contact de Cal Crutchlow et l’Anglais peut être fier de son héritage, laissé à la postérité du MotoGP après son retrait pour la fonction de pilote d’essai. A Portimao, lors de la dernière conférence de presse, il s’est amusé, et il a aussi beaucoup amusé…

Ainsi, il a commenté la domination sans partage de Miguel Oliveira dans son Grand Prix du Portugal disputé sur un tracé de Portimao qu’il connait bien… « Il y a eu un peu de corruption, car celui qui m’a donné le trophée sur le podium portait le maillot d’Oliveira » commence Jack Miller. Mais il a poursuivi ses investigations : « et puis je vois son sponsor et il porte le nom du circuit. Et il porte le nom de Meo sur le casque, qui est le nom de ce Grand Prix. C’est que c’est une corruption totale ! ».

Après avoir fait rire, l’Australien ajoute : « sérieusement, Miguel a fait une course incroyable et quand vous êtes à domicile, vous avez cette motivation. Il m’est arrivé d’avoir manqué toute la saison, puis arriver à Phillip Island et mener la course. Je pense que le GP à domicile a un grand poids. La connaissance du circuit aide, mais ce n’est pas indispensable ».

Bien lancé, il parle de sa bataille avec Morbidelli, qui a était la répétition du duel à Valence : « je pensais que ça allait être comme à Valence parce que je l’ai suivi tout au long de la course et je sais déjà par cœur à quoi ressemble Franco par derrière » … Il précise : « le soleil m’a joué un mauvais tour car j’ai vu une ombre à côté et j’ai passé 5 tours comme un fou à fermer des portes car je pensais avoir quelqu’un derrière moi. Mais c’était l’ombre de ma propre moto… ».

Un mot sur Crutchlow

Il évoque aussi son arrivée dans le team usine Ducati. En sera-t-il le nouveau leader ? « Vous me connaissez bien. Pensez-vous que je suis prêt à diriger un groupe de personnes ? Maintenant sérieusement, j’ai hâte de relever ce défi et je ne peux pas en dire plus ».

Enfin, il termine sur le départ de son grand frère Cal Crutchlow… « Ce qui me manquera le plus, ce sont les discussions que nous avons eues la nuit dans son camping-car, ils ne disaient que des bêtises pendant des heures. Quand Lucy était là, tout était plus contrôlé, mais depuis qu’elle est partie, on se déchaîne davantage… Blagues à part, il a eu une énorme influence sur moi. Depuis que nous sommes devenus coéquipiers, il est devenu un ami. La vérité est que c’est un bon gars et je veux continuer à avoir des contacts avec lui à l’avenir ».

 

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