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Il y a eu tellement de péripéties dans ce premier rendez-vous en Styrie que cette performance est passée inaperçue. Et pourtant, elle est de taille, et elle a peut-être libéré un pilote qui va à présent exprimé son plein potentiel. Joan Mir, qui titillait déjà depuis un petit moment son aîné Alex Rins chez Suzuki lors de séances de qualification, a obtenu en Autriche son premier résultat de marque. Second de Dovizioso pour qui il a été une menace et après avoir réglé le compte de Jack Miller, l’ancien Champion du Monde de Moto3 a fait montre d’une belle autorité. Qu’il ne demandera qu’à remontrer. Et pourquoi pas dès ce week-end sur le même terrain ?

Joan Mir était légitimement ravi à l’arrivée du Grand Prix d’Autriche. Second d’une course à sensations, il laissait enfin échapper ce qu’il avait au fond de lui-même et qui ne demandait qu’à s’exprimer : depuis quelques courses, j’ai senti que j’avais le bon potentiel pour me battre avec les meilleurs » reconnait ainsi. « Mais pour diverses raisons, je n’avais jamais pu le faire. Ici, en Autriche, j’ai remporté ma première course en Moto 3, et conquérir le premier podium en MotoGP est aussi spécial »

Puis il ajoute dans une ambiance marquée par l’accident entre Johann Zarco et Franco Morbidelli, qui a posé le débat de l’agressivité exponentielle des pilotes : « la Moto3 m’a appris à courir dans un groupe, ce qui m’a beaucoup aidé avec Miller et Dovi ».

« Je pensais pouvoir gagner »

La possibilité de gagner est également passée dans l’esprit de Mir, mais elle a été contrariée par la grande vitesse des Ducati. « Je pensais pouvoir gagner, mais passer les Ducati était vraiment difficile et, au fil des tours, le pneu avant est considérablement monté en température. Dans les deux premiers secteurs, notre moto était en difficulté, mais dans les troisième et quatrième c’était rapide, j’ai donc pu me battre pour les premières places. Pendant le week-end, je me suis aussi amélioré en termes de tour chrono, et avoir fait une bonne qualification m’a certainement aidé à ce résultat ».

Joan Mir termine : « nous avons une moto qui fonctionne presque partout en ce moment, donc je suis heureux de penser à la prochaine course. Si dimanche j’arrive à faire de bonnes qualifications, je pourrais quand même bien faire avec mon rythme : il me fallait le premier podium en MotoGP pour débloquer quelque chose en moi ». Attention, le fauve est lâché !

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