Cheville ouvrière du premier constructeur mondial Honda pour ses programmes en MotoGP et en WSBK, Stefan Bradl est un homme occupé. Surtout pour cette rentrée où il est de fait beaucoup plus sollicité que pour le reste de l’année. Pour l’ancien Champion du Monde de Moto2, c’est le coup de feu, et il fait le point sur sa première journée à Sepang en ayant un œil sur la nouvelle recrue, Alex Marquez…
Stefan Bradl a aligné les tours sur sa RC213V avec abnégation et dévouement, une philosophie qui doit être celle de tout bon pilote test. Sur son premier des trois jours qu’il a prévu de passer en Malaisie, il commente : « le développement va toujours un peu plus loin », a- t-il déclaré à Speedweek.com. « En Malaisie, nous apportons quelques mises à jour. Ce sont de nouvelles motos, mais sans changements majeurs par rapport à novembre. La base pour 2020 a été construite en novembre. » On notera que l’Allemand ne sera pas des tests qui suivront. Mais il sera toujours mobilisé. Un test privé ultérieur est prévu en mars sur le circuit de Jerez où il a déjà tourné en janvier, puis il devrait reprendre la route à Misano.
Reste qu’il n’était pas seul dans le box HRC. Avec lui roulait également le débutant et équipier de Marc Márquez, soit Álex Márquez qui poursuivra son effort lundi, avant de lâcher prise mardi. Ce jour-là, en effet, il sera à Jakarta avec son illustre frère pour la présentation officielle du team Repsol Honda. Sur ce compagnon, Bradl a commenté : « il doit trouver son rythme et s’assurer qu’il peut le gérer. Il doit regarder les données et toutes les examiner. Mais il est important pour lui d’avoir une sensation sur une piste large et rapide comme Sepang. »
« Après les vacances d’hiver, ces kilomètres supplémentaires de shakedown lui feront certainement du bien ». Le testeur allemand n’a pas prêté attention au chronomètre, se concentrant sur des travaux plus techniques. « Ici, les temps ne sont pas au centre de l’attention. Ce qui importe, c’est que nous travaillions sur notre plan de test très, très large. Par conséquent, il n’y a pas de temps pour monter des pneus tendres et faire le contre-la-montre. Ce ne sera malheureusement pas le cas. J’aimerais bien le faire, mais ce n’est pas décisif pour une équipe de test. Il est important de piloter longtemps et d’avoir un bon rythme constant. » Une feuille de route qui est maintenant aussi celle de Jorge Lorenzo pour le compte de Yamaha…
