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En ce jeudi 5 août 2021, Johann Zarco a répondu aux questions des journalistes depuis le circuit du Red Bull Ring, en prélude au Grand Prix de Styrie.

Nous sommes allés écouter (via un logiciel de téléconférence) les propos du pilote français qui occupe toujours la deuxième place du championnat, 34 points derrière Fabio Quartararo.

Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Johann Zarco sans la moindre mise en forme (vouvoiement pour les questions en anglais et tutoiement pour les éventuelles questions en français).


La conférence de presse officialisant la dernière saison de Valentino Rossi en MotoGP ayant eu lieu juste avant la conférence de presse officielle du Grand Prix de Styrie, la première chose qui a été demandée à Johann Zarco a été de réagir à cette nouvelle…

Johann Zarco : « Ce sera étrange mais « merci Vale ! » pour ce qu’il a donné. Il a changé l’image de la compétition moto durant les années 2000, et maintenant encore, quand vous parlez moto avec quelqu’un qui n’y connaît rien, il peut simplement vous dire « Valentino Rossi ». Cela veut dire quelque chose ! Nous nous attendions à ce qu’il y ait un jour où il dirait « stop ! », et c’est venu. C’est simplement fantastique parce qu’il est resté si longtemps qu’on a pu le voir à la télévision et devenir notre idole, puis courir avec lui. Je pense bien pas beaucoup de sportifs qui sont restés assez longtemps pour faire devenir réalité le rêve de certains enfants. Merci pour ce qu’il a donné, et je pense que sa façon de courir restera toujours la sienne car il a toujours eu une approche différente de la plupart des autres. »

Comment abordez-vous cette deuxième partie de saison alors qu’il reste neuf courses et que l’on commence sur un circuit qui vous a valu des émotions l’année dernière ?

« Je me sens heureux ! Heureux parce que la trêve a été longue, et en tant que pilote le bon endroit où être est un circuit. Je suis heureux d’être ici en Autriche car sur le papier les Ducati ont obtenu de bons résultats ici. Cela ne veut pas dire qu’il sera facile de se battre avec les garçons de tête, mais au moins vous avez un peu plus de chances. Pour cette raison, les bonnes choses que j’ai obtenues durant la première moitié de saison me procurent cette motivation pour croire que je peux faire encore mieux durant la deuxième. Le mental est donc bon. Clairement, quand vous êtes en piste, vous avez toujours quelque part dans la tête ce qui s’est passé l’année précédente, mais j’ai été chanceux de pouvoir, directement après l’opération, courir à nouveau la semaine suivante, lorsque c’est arrivé. De retrouver un certain feeling, être assez rapide durant les essais puis de faire la course. Donc avec la course la semaine d’après, cela a vraiment aidé à oublier ce qui s’est passé, même si avec les médias et les réseaux sociaux on peut encore beaucoup voir cet accident de l’année dernière. Heureusement, il n’y a pas eu de drame et il faut maintenant simplement regarder devant. »

Quel est votre plus fort souvenir en course avec Valentino Rossi ?

« Austin 2017, c’est le premier souvenir qui me vient à l’esprit, quand j’ai pu le doubler dans le virage 3, je pense. Puis il a coupé la chicane et les  » Zarco est trop agressif  » ont commencé (sourires). C’est une sorte de bon souvenir, que l’idole dise que je suis trop agressif (sourires). Puis nous avons fait une course fantastique. Mais je pense pour la plupart des pilotes qui faisaient partie du groupe, c’est quand même Phillip Island en 2017 ! Celle-là était belle, avec Marc, Vale, Maverick je crois, quelques Ducati… Cela a été une course fantastique où nous avons eu quelques contacts, mais je dirais corrects, et à la fin de la course nous avons rigolé en regardant les traces noires des pneus sur nos cuirs. Donc oui, deux bons souvenirs. »

 

Crédit photos : MotoGP.com

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