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Ce samedi 5 février 2022, Fabio Quartararo a répondu aux questions des journalistes depuis le circuit de Sepang en Malaisie, à l’issue du premier des deux jours de test IRTA marquant le véritable début de la saison 2022.

Nous sommes allés écouter (via un logiciel de téléconférence) les propos du pilote français champion du monde visiblement en pleine forme.

Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Fabio Quartararo sans la moindre mise en forme, même si cela est partiellement traduit (vouvoiement en anglais, tutoiement en français).


La première question concerne évidemment la puissance de votre moteur : avez-vous senti une différence ?

Fabio Quartararo :
« Vraiment similaire, pour être honnête ! Un moment, j’ai été plutôt heureux car ma vitesse de pointe était vraiment élevée car j’étais à 332 km:h, donc j’étais vraiment satisfait, mais la chose est que j’avais freiné après le capteur de vitesse, donc ce n’était pas la vraie vitesse (rires). Mais disons que nous attendons demain pour en savoir un peu plus sur la moto. Je suis satisfait du rythme mais en ce qui concerne l’attaque du chrono, malheureusement, j’avais fait juste avant 26 tours avec un médium, et en passant de 26 tours sur un médium à un tendre tout neuf je n’ai pas pu retirer le bénéfice du tendre. Donc demain nous aurons plus de chance de faire une attaque du chrono. Je dois aussi améliorer mon pilotage car après trois mois je n’avais pas assez de vitesse de passage en virage et c’est le point fort de notre moto. Je dois donc améliorer mon pilotage demain. »

L’ensemble de la moto est-il supérieur à celle que vous aviez l’année dernière ?

« Pour être honnête, c’est très similaire pour le moment ! Mais pour moi, après ces trois mois, je sens que je dois me concentrer un peu demain pour bien piloter, puis j’aurais diverses choses à essayer demain qui peuvent être vraiment intéressantes. Mais pour le moment, il n’y a rien de vraiment différent, donc nous verrons bien ce que nous pourrons faire demain. Concernant mon pilotage, j’ai été trop agressif sur les freinages et pas assez rapide dans les virages rapides, là où je dois avoir de la vitesse de passage. »

Massimo Meregalli, interrogé sur le travail effectué par Yamaha cet hiver, a dit qu’il s’agissait d’une optimisation avec rien d’agressif, alors que vous réclamiez plus de puissance. Êtes-vous un peu déçu ?

«  Et bien disons que bien sûr je voulais plus de chevaux, mais au final on ne peut pas les inventer et les mettre dans le moteur maintenant, mais nous devons être rapides et ne pas trop penser à cela. Si nous les avons, c’est mieux, mais si nous ne les avons pas il n’est pas utile de dire à chaque fois qu’il nous manque de la puissance. Si vous n’avez pas de puissance, vous vous adaptez vous-même comme je l’ai fait dans le passé. S’il faut s’adapter, on s’adaptera. »

Franco Morbidelli a aussi testé un nouvel ensemble aérodynamique et en a l’air content. As-tu fait de même et, si oui, qu’en penses-tu ?

« Je pense qu’on ne peut pas dire dès le premier jour qu’on est très content de quelque chose en sachant que, niveau temps, Franco est assez loin, je suis assez loin, et sincèrement je pense qu’il est difficile de dire qu’on est content quand on est à plus d’une seconde au tour. C’est donc à reconfirmer sur un type de piste différent, genre un circuit comme Jerez où il n’y a pas beaucoup de lignes droites et où il y a plus d’accélérations. Le pack aéro, c’est pour essayer d’avoir le moins de wheeling possible. Ça a l’air de marcher un petit peu, mais on doit le voir sur une autre piste, donc on ne peut pas dire que je suis très content mais c’est déjà mieux. Ça fait déjà trois ans qu’on avait le même carénage donc il était temps d’avoir une évolution du carénage pour essayer d’améliorer ce point faible. Je pense donc que c’est un point positif pour les circuits comme Jerez, là où on a besoin de plus de charge aéro. »

Penses-tu que ta moto te permettra d’aller rechercher le titre, ou est-ce encore un peu tôt pour le dire ?

« Sincèrement, l’année dernière je suis parti avec autre objectif. C’est sûr que l’objectif final, et je pense que si je suis là aujourd’hui, comme tous les pilotes qui sont là aujourd’hui, c’est pour gagner le championnat. Donc bien sûr c’est mon objectif, mais l’année dernière j’ai fait d’une façon différente, course par course, et mon objectif en début d’année était de faire le maximum de podiums possibles et le maximum de victoires. Et après on verra pour le championnat, mais pour l’instant je ne me concentre pas sur les 21 courses mais plus sur essayer de gagner ou faire le meilleur résultat possible course par course. Je pense que c’est comme ça qu’on a gagné l’année dernière, et pas en pensant au championnat. »

As-tu pu rouler derrière les Ducati et, si oui, as-tu remarqué quelque chose de différent par rapport à Jerez ?

« J’ai roulé tout seul pratiquement tout le temps. J’ai vu Guintoli sur un tour en début de séance mais j’étais assez loin et j’ai roulé pratiquement tout seul, donc je n’ai pas eu le temps de faire des tours derrière les Ducati. »

Classement Test Sepang MotoGP samedi :

Sepang

Crédit classement : MotoGP.com

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