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Casey Stoner

H.R.C. Trois lettres mythiques gravées à jamais dans le marbre ainsi que sur le trophée MotoGP. Honda est le plus grand constructeur ayant foulé les circuits du championnat du monde depuis 1949. Aujourd’hui encore, un guidon Repsol Honda Team est considéré comme le Graal pour tout pilote. La majorité des plus grands a officié sur les machines ailées. Alors pourquoi ne pas essayer de classer les dix pilotes les plus représentatifs de la firme ? Voici le deuxième volet de cet épisode.

Les critères de sélections ont été expliqués en détail dans le premier volet.

Après avoir cité les mentions honorables ainsi que la dixième place, embarquons pour la suite du classement avec la neuvième position.

N°9 : Nicky Hayden (1981-2017)

Le dernier champion du monde américain fait son entrée dans le top 10. Ce titre de 2006 est aujourd’hui considéré comme légendaire et aide considérablement à la légende du « Kentucky Kid ». Après une lutte étrange avec Valentino Rossi durant toute l’année, l’explication finale est programmée pour Valence, synonyme de course couperet. Nicky surmonte ses démons de la deuxième partie de saison tandis que « Vale » craque complètement, chutant sans explication dans les premiers instants de la course.

Au terme d’une course irrespirable remportée par un Troy Bayliss surprise , Hayden fond en larme, bannière américaine à la main. Un moment fort en émotion qui donne des frissons trois ans après sa tragique disparition.

Hayden, c’était l’émotion incarnée. La discussion pour la neuvième place fut tendue et Alex Barros eut son mot à dire, mais ce sacre couplé au charisme de l’enfant du Kentucky lui permit de gravir une place supplémentaire. Malheureusement, ses trois victoires en carrière ne lui permettent pas de figurer plus haut.

Photo : Box Repsol

N°8 : Casey Stoner (1985-)

Sujet délicat. De tous les sélectionnés, l’australien est de loin celui qui passa le moins de temps avec la firme ailée : Deux saisons seulement. Mais quelles saisons. En deux ans, Casey devint une légende vivante du HRC, empochant le titre de la plus incroyable des manières pour sa première année au guidon de la RC211V.

Cet exercice 2011 en question fut écrasé par le rouleau-compresseur Stoner. 10 victoires accompagnées de 10 pole positions en dix-huit courses. Même un Jorge Lorenzo des grands jours n’a rien pu faire pour stopper le monstre. 2012 commençait tout aussi mal pour la concurrence, mais Stoner manqua trois courses au pire moment de la saison, laissant la couronne à son rival Lorenzo, non sans batailler avec Dani Pedrosa.

Sur la Honda, Casey était inarrêtable et lui seul pouvait se mettre des bâtons dans les roues. À Phillip Island ? Contentez-vous de la deuxième place car le n°27 trustera la première marche du podium. La bête tout en glisse convenait parfaitement à la brutalité du V4 japonais.

Malheureusement, cette décision soudaine de quitter la famille du MotoGP fin 2012 nous priva d’un duel Stoner–Márquez. Deux saisons qui le propulsent en huitième place mais pas plus haut : Stoner restera à jamais affilié Ducati.


N°7 : Álex Crivillé (1970-)

Il est un des précurseur des espagnols en Grands Prix, et accessoirement champion du monde 1999. Le plus grand rival de Mick Doohan se place à la septième place de notre classement. Arrivé en 500cc en 1992, il ne quitta plus jamais le HRC jusqu’à la fin de sa carrière en 2001. Durant cette période, il se heurta à un autre monstre australien.

Mick Doohan, dont nous aurons l’occasion de reparler un peu plus tard ne fit qu’une bouchée de l’espagnol durant les premières années de leur rivalité. À eux deux, ils formaient le principal escadron de la dynastie Repsol Honda des années 1990, aidés par des super-lieutenants comme Shinichi Itoh, Tadayuki Okada ou Sete Gibernau.

Après sept ans de disette, Crivillé fut finalement titré en 1999 non sans avoir laissé des plumes au combat. Impossible de ne pas évoquer la mythique bataille de Jerez en 1996, l’un des moments les plus hallucinants de l’histoire des Grands Prix.

Photo : Box Repsol.

Crivillé remporta des courses mais cette domination de tant d’années ne l’aide aucunement à grimper de quelques places. Une fois l’équation résolue, il tombe à la septième place.

Les places 6, 5 et 4 seront révélées dans un prochain et avant-dernier volet. Qui ne terminera pas sur le podium ? Affaire à suivre… 

 

Photo de couverture : Box Repsol. 

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