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Il reste trois Grands Prix avant la fin des hostilités de cette années 2020. Un sprint final indécis y opposera six pilotes réunis en 32 points. Mais dès la première échéance à Valence, une couronne pourra tout de même être attribuée. Elles concernent celle des constructeurs, tandis que des tendances fortes se dégagent aussi dans le championnat opposant les équipes. Voici les scenarii qui concernent ceux qui abritent les pilotes dans leur box…

Chez les pilotes, il reste 75 à distribuer et six d’entre eux sont réunis en 32 points. Un septième est même à 45 longueurs et donc mathématiquement dans le coup. Mais les chances de Nakagami reste bien plus théoriques que celles de Joan Mir, Fabio Quartararo, Maverick Viñales, Franco Morbidelli, Andrea Dovizioso, sans oublier Alex Rins.

En onze courses, on a connu huit vainqueurs différents de quatre marques différentes et 15 pilotes différents de cinq marques différentes sont montés sur le podium. Cependant, dès le prochain rendez-vous de Valence, un titre pourrait être célébré : celui des constructeurs.

En effet, Yamaha est en bonne position pour faire la nique à ses homologues. La marque d’Iwata compte six victoires en onze courses, soit plus de la moitié, et elle peut compter sur trois pilotes différents. Les deux pilotes qui ont remporté plus d’une course avec une M1 sont Fabio Quartararo et Franco Morbidelli, respectivement à trois et deux reprises. A ce ci s’ajoutent également dix podiums contre neuf aux Suzuki, qui compte une victoire avec Alex Rins en Aragon.

Grâce à cette constance, et après la victoire de Franco Morbidelli dans le Grand Prix de Teruel, Yamaha se bat déjà pour le titre. Avec trois courses à disputer, ils ont déjà 37 points d’avance sur Ducati et 45 points d’avance sur Suzuki. Ce n’est pas un avantage insurmontable, mais en principe, il devrait être définitif, en tenant compte du fait que seul le meilleur de chaque marque obtient un score. Avec ses trois pilotes et le retour plausible de Valentino Rossi, il semble presque impossible à Yamaha de manquer le coche.

Un Prosecco amer pour Lin Jarvis mais délicieux pour Razlan Razali

En fait, lors du prochain Grand Prix d’Europe, ils auront la première option mathématique de décrocher un titre de constructeur qu’ils n’ont pas remporté depuis qu’ils ont remporté la triple couronne en 2015. Pour ce faire, ils devraient augmenter leur avance à 50 points, ce qui implique de marquer 13 points de plus sur Ducati et 5 sur Suzuki.

Le scenario à envisager est le suivant: si une Yamaha remporte la course et qu’aucune Ducati ne termine dans le top 4, ce qui, sans aller plus loin s’est produit dimanche dernier à Teruel, Yamaha remporterait son 15e titre constructeurs dans la catégorie reine. La marque s’approcherait ainsi des 16 couronnes de MV Agusta et se mettrait à dix longueurs de Honda, qui a remporté les quatre derniers championnats.

Certes, mais ce classement des constructeurs en signale un autre : celui des équipes. Une hiérarchie qui montre que, cette année, Yamaha doit tout à sa formation satellite Petronas. N’en déplaise à Lin Jarvis, c’est à Razlan Razali que revient l’honneur de défendre les intérêts de la marque d’Iwata.

Dans ce secteurs cependant, rien n’est acquis pour les couleurs Petronas qui, comme au championnat des pilotes doit lutter contre l’équipe Ecstar Suzuki qui mène la danse depuis les deux rendez-vous en Aragon…

Championnat constructeurs et Teams après Teruel (11/14) :

 

 

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