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Valentino Rossi va donc devoir regarder ses collègues faire des Grands Prix sans lui. Un supplice qui commencera dès ce week-end, qui plus est sur ses terres de Misano. Quinze jours plus tard, le spectacle cathodique se poursuivra en Aragon avant un retour aux affaires espéré pour le Japon, le 15 octobre. C’est le plan le plus raisonnable à envisager pour se remettre d’une double fracture de la jambe droite. Pendant ce temps, sa Yamaha restera inactive. A priori. Car beaucoup la lorgnent de près. Et le Doctor le sait !

Dans une course au titre effrénée, Maverick Viñales va se retrouver seul chez Yamaha pour la quête d’une couronne également convoitée par deux pilotes Honda et un chevalier sur une Ducati. Reste qu’en MotoGP, les absents ont toujours tort, même à leur corps défendant. On a beau être respecté pour ses neuf titres, ses 115 victoires et autres 226 podiums ou 64 pole-positions, une place vacante pour une bonne moto est toujours une place à prendre.

Alors le Doctor prévient : « beaucoup de pilotes aimeraient ma place et avoir ma moto. Mais ce ne sera pas facile pour eux de l’avoir. Je vais continuer à donner le maximum. Ce qui serait primordial, c’est d’être fort et compétitif, sinon, il vaut mieux rester à la maison ».

Il y aura donc le retour de blessure à affronter et, ensuite, la saison suivante placée sous l’interrogation lancinante sur les projets de Vale en 2019, année de ses 40 ans : « je déciderai de ça à la mi saison prochaine. Si je peux encore me battre pour des victoires et des podiums pendant les six premiers Grands Prix 2018, alors je souhaiterais rester. Mais c’est encore loin tout ça. En MotoGP, il faut penser au jour le jour et course après course. C’est encore trop tôt pour réfléchir à 2019 ».

Avant son accident, Valentino Rossi pointait quatrième au championnat avec 26 points de retard sur le leader Andrea Dovizioso.

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