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Dans une semaine, le Grand Prix du Qatar battra son plein et la saison 2020 de MotoGP aura été lancée. C’est à cette occasion que les masques vont tomber. Le nouveau pneu Michelin aura-t-il redistribué le cartes, Ducati sortira-t-il une dernière nouveauté de son chapeau, Suzuki et Yamaha vont-ils confirmer les belles dispositions entrevues lors des tests, et le duo Marc Márquez–Honda est-il vraiment en crise ? Ces réponses, Valentino Rossi les attend aussi et également pour lui-même. Car de tous les pilotes équipés en M1, c’est lui qui a semblé le moins à l’aise. Et pourtant, il ne nie pas être plus véloce qu’il y a un an…   

Par ailleurs, le même Valentino Rossi veut aussi des certitudes sur sa capacité à poursuivre une carrière au plus haut niveau de la compétition moto. Alors, dans quel état d’esprit est-il dans cette veillée d’armes ? Avide d’en découdre, car il a tout passé en revue dans sa préparation aux petits oignons : « nous avons été plus rapides à Doha le deuxième jour que le premier, donc le pneu a souffert davantage », explique Rossi au sujet de l’usure prononcée de sa gomme arrière « Ensuite, nous avons essayé quelques choses, mais nous n’avons pas fait beaucoup de progrès avec le test au Qatar. Mais le week-end de Grand Prix sera une toute autre histoire. Nous sommes prêts à commencer. Nous avons tout essayé. Il est maintenant temps pour la première vraie épreuve de force. »

Valentino Rossi n’oublie pas dans son bilan d’intersaison le bon travail accompli par Michelin : « ce nouveau pneu arrière aide tout le monde quand je regarde les temps au tour et le rythme. Parce que toutes les équipes et tous les pilotes roulent plus vite que l’an dernier. Le nouveau pneu arrière est certainement utile pour Yamaha car il a plus d’adhérence sur le bord du pneu. Et nous roulons plus sur le bord du pneu que nos adversaires parce que nous avons besoin de vitesse dans les virages pour pouvoir suivre les machines V4 rapides. C’est important pour notre moto. Depuis que nous avons essayé ce nouveau pneu pour la première fois, nous avons considérablement amélioré le rythme et les temps au tour. »

 

 

 

« Michelin a fait du bon travail. C’est très important et très gratifiant, car très souvent, il arrive avec des pneus standard que le fournisseur arrête le développement. Cela s’est parfois produit dans le passé, y compris à Bridgestone. C’est intéressant pour nous et pour toute la série MotoGP » assure Vale sur Speedweek.

Rossi n’a pas remporté de Grand Prix depuis Assen en 2017 et n’a pas fait de véritable percée sur les six jours d’essais en 2020.Cette intersaison lui suffit-elle pour se battre pour un podium au Grand Prix du Qatar ? « Je pense que nous avons eu assez de jours de test, il faut ajouter les quatre jours de novembre. Lors des premiers tests en novembre, nous n’avons pas pu faire de bon travail, nous avons donc dû d’abord trier toutes les nouvelles pièces et fixer la direction pour 2020. Puis il y a eu la pause test de deux mois. Nous avions déjà une idée plus claire à Sepang. Depuis Sepang, nous avons essayé tout ce qui était à notre disposition. Nous sommes donc prêts pour le début de la saison. »

« Nous ne sommes pas assez forts, mais nous sommes prêts », résume Rossi, qui entame sa 15e saison de MotoGP avec Yamaha. « Nous connaîtrons notre potentiel dans quelques jours. » On rappellera que le pilote de 41 ans a terminé cinquième du test de Sepang, puis douzième du classement général du Qatar il y a une semaine. Il a perdu 0,474 seconde au tour sur son coéquipier Maverick Viñales, auteur du meilleur chrono.

 

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