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Le MotoGP, comme beaucoup d’autres secteurs, ne sait plus à quel saint se vouer avec cette épidémie de coronavirus qui change la face du monde. Et, surtout, son accès. Pendant ce temps, l’autre discipline majeure des sports mécaniques qu’est la Formule 1 va réussir théoriquement à lancer sa saison en Australie. Un exploit au vu des circonstances sanitaires et politiques qui ont eu raison des bonnes intentions de Dorna à faire de même pour son MotoGP au Qatar. Mais comment s’organise cette Formule 1 pour arriver à ses fins ? Grâce à une « approche scientifique » selon son propre aveu. Explication.

Résumons la situation : le Qatar a eu lieu pour le Moto2 et le Moto3, mais sans le MotoGP. La Thaïlande a été repoussée. Austin est reporté en novembre, décalant Valence. Sepang se présente comme volontaire pour deux Grands Prix, ce que Portimão pourrait aussi faire. La France monte son taux de vigilance en interdisant tout rassemblement de plus de 1 000 personnes. Quant à l’Italie, on conseille carrément l’ensemble de la population de rester chez elle…

Pendant ce temps, la Formule 1 a réussi à voguer vers l’Australie avec armes et bagages pour y lancer sa saison ce week-end. Il faut dire qu’elle a pris le taureau par les cornes pour rassurer : « la F1 a elle-même mis en œuvre un certain nombre de mesures sur la base des conseils de la direction de la santé en Angleterre, y compris la suspension de tous les déplacements non essentiels » assure la discipline, basée en Grande Bretagne, dans un communiqué relayé par le site Nextgen-Auto.

« Des équipes d’experts dédiées seront déployées dans les aéroports, les points de transit et les circuits pour protéger le personnel, axées sur le diagnostic, la gestion et l’extraction des cas suspects. Des points de quarantaine sur mesure seront installés par les promoteurs pour tout cas suspect. »

« En raison de la nature fluide du virus, la F1 continuera à adopter une approche scientifique de la situation, en agissant sur les conseils quotidiens des autorités sanitaires officielles et sur les conseils ou les mesures que chaque promoteur hôte peut adopter. Pour la F1, la FIA et toutes les équipes et tous les promoteurs, la sécurité de nos personnels est à tout moment primordiale. »

Une politique volontariste et des moyens affirmés que veulent rassurer les autorités pour continuer à exister. Reste qu’avec des mesures prises comme récemment en Italie, toute démarche en amont restera vaine…