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Quatrième du Championnat du Monde 250 cm3 en 1991 sur Honda, après avoir terminé cinquième en 1990, Zeelenberg passa ensuite en mondial Supersport et remporta la course de Monza en 1999 sur Yamaha, après s’être imposé chez lui à Assen en 1997. Puis Wilco dirigea par la suite l’équipe d’usine Yamaha en Championnat du Monde Supersport avec comme pilotes Cal Crutchlow et Fabien Foret. Crutchlow a remporté le championnat du monde Supersport 2009.

Zeelenberg secondait alors Massimo Meregalli, team manager pour Yamaha en Superbike, avec à la clé le titre de Ben Spies en 2009. En 2010, Zeelenberg a commencé à assumer le rôle de coach pour Jorge Lorenzo dans l’équipe MotoGP de Yamaha.

Il est actuellement un des hommes du triumvirat de l’équipe Petronas SRT, qui engage Fabio Quartararo et Franco Morbidelli.

« Yamaha a fait un grand pas en avant en termes de vitesse »  a expliqué le Néerlandais dans une vidéo du Petronas Sepang Racing Team sur Facebook. « L’année dernière, nous perdions trop dans les lignes droites, maintenant nous sommes plus agressifs. Nous sommes rapides mais pas encore au niveau de Ducati, mais ce n’est peut-être pas notre objectif. »

« Nous voulons des motos plus rapides pour que, lorsque nous sommes devant, personne ne puisse nous dépasser facilement dans la ligne droite et nous faire détruire les pneus pour rattraper le temps perdu. »

Comment se passe la vie dans le stand de l’équipe Petronas ?

« Pendant un week-end de course, il y a toujours beaucoup d’émotions et Fabio et Franco sont deux types très respectueux. Nous avons une équipe formidable, et quand c’est possible nous pouvons parfois rire et nous amuser beaucoup dans notre travail. Nous essayons toujours de faire de notre mieux pour qu’ils expriment tout leur potentiel, nous sommes très ambitieux. »

Quel est le plus important souvenir de la saison 2019 ?

« Sûrement que le meilleur souvenir de la saison dernière coïncide aussi avec le moment le plus surprenant. Je fais référence à la pole position de Quartararo à Jerez devant Morbidelli. Il est toujours difficile d’avoir deux pilotes heureux en même temps et ce samedi-là, nous y sommes parvenus.».

Préférez-vous les motos 2 temps de l’ancienne catégorie 500 ou l’actuel MotoGP ?

« C’est une question difficile. Dans mon cœur, je suis toujours un pilote de deux temps et si je devais choisir comme coureur, je choisirais ces motos. Si je dois parler en tant que team manager, je change la réponse et je choisis les motos MotoGP actuelles, parce qu’elles sont tournées vers l’avenir et qu’il n’était plus possible d’aller de l’avant avec les deux temps. La classe supérieure a beaucoup grandi et la concurrence y est devenue très élevée. »

Comment devient-on mécanicien en MotoGP ?

« Pour devenir mécanicien, il faut avoir beaucoup d’expérience et de connaissances du paddock. Il faut aussi de la chance et des connaissances. Pour apprendre à être un bon mécanicien il faut aussi les championnats nationaux. »

Préférez-vous votre rôle actuel de chef d’équipe ou était-il plus sympa d’être un pilote ?

« Mon rôle préféré est certainement le rôle du pilote, avec l’excitation de prendre une courbe à la limite. Mon travail aujourd’hui est très amusant mais être un pilote était mieux. »

Photos © Petronas SRT

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