pub

Ago

Tout le monde connaît « le roi », au moins de nom. Si vous suivez les Grands Prix motos, même depuis peu, vous savez qu’il existait, par le passé, un pilote italien (très) dominant. Giacomo Agostini roulait dans le championnat du monde dans les années 1960 et 1970. Au total, il cumule quinze titres dont huit en 500cc. Absolument légendaire ! Giacomo soufflera, le 16 juin, ses 80 bougies. Afin de mieux appréhender cette histoire dorée, rendez-vous à la Sunday Ride Classic 2022 les 11 et 12 juin sur le circuit Paul Ricard.

 


Né à Brescia, le jeune Giacomo doit la jouer rusée afin de s’adonner à sa passion : les courses moto, de côte ou sur piste. Son paternel n’aime guère cette activité, mais son talent l’empêche de se cacher très longtemps. À la vingtaine, il s’illustre en championnat d’Italie et attire l’œil d’un homme en particulier : le comte Agusta.

Pour rappel, la firme MV Agusta avait déjà écrasé la concurrence à la fin des années 1950, notamment grâce à John Surtees et Carlo Ubbiali. Le britannique s’en étant allé rejoindre la Formule 1, il laissait vacante la place de choix bientôt reprise par Mike Hailwood.

C’est dans ce contexte que Agostini débarque chez MV début 1965, engagé en 350cc ainsi qu’en 500cc aux côtés de « Mike the Bike », une paire qui fait rêver. Si la bataille n’eut jamais lieu en catégorie reine en raison de l’écrasant règne de l’Anglais, le titre 350cc fut âprement disputé contre Jim Redman.

 



Une saison complète à se disputer la première place, jusqu’à cette fameuse finale au Japon. Sur le tracé de Suzuka, Agostini bénéficiera de l’aide d’Hailwood, débarqué dans la catégorie pour aider son coéquipier à remporter le titre. Malheureusement, un problème moteur mit fin aux espoirs d’Agostini. Cependant, la course du champion Redman ne fut pas de tout repos ! La légende raconte qu’un insecte s’introduisit dans ses lunettes, contraignant le Rhodésien à rouler avec un œil fermé pendant 20 tours !

La suite de la carrière d’Agostini sera parée d’or, quasiment intégralement. Malgré de nouveaux échecs en 350cc lors des saisons 1966 et 1967 (la faute à un « Mike the Bike » récalcitrant), le « Roi » s’adjuge tous les titres 500cc jusqu’en 1972 (!), parfois en réalisant des saisons entières sans perdre la moindre course. Il quitte la maison Agusta avec 13 titres en poche, répartis dans les deux plus grosses catégories. Mais l’histoire ne s’arrête pas ici.

 



Après une défaite pour le titre 500cc en 1973 contre Phil Read, Agostini choque le monde moto. Soucieux de relever un nouveau challenge, l’Italien signe avec la firme montante Yamaha, toujours sur les deux mêmes cylindrées.

Malgré deux victoires en 500cc en 1974, le « Roi » termine l’année en quatrième position. En revanche, le suspens n’a jamais étouffé les fans de la 350cc. En remportant la majorité des courses, il s’assura du titre lors de l’avant dernière manche.

 



Il ne lui manquait qu’un ultime sacre en 500cc sur les machines japonaises pour cimenter sa légende. À 33 ans, Agostini continue de s’y coller. La saison 1975 démarre de la meilleure des manières avec une victoire en France. Les rivaux Phil Read et Hideo Kanaya, sur MV Agusta et Yamaha, peinent à suivre le rythme effréné en début de saison. Le Britannique doit attendre la Belgique pour marquer sa première victoire alors qu’il ne reste que trois joutes à disputer.

Finalement, en Tchécoslovaquie, Agostini remporte son 15e et dernier titre après avoir résisté au retour de Phil sur la fin d’année. Lassé, « Ago » retourne chez MV Agusta pour 1976 mais disputera moins de courses. Pourtant, il impose sa 500cc sur le Nürburgring trempé, remportant son ultime victoire en Grands Prix (la 122e), pour la firme ainsi que la dernière pour une 500cc 4-temps.

 



Ce n’est qu’après la saison 1977 que le « Roi », alors plus grand pilote moto que la terre ait porté, raccroche le cuir, non sans émotions. Un déchirement pour qui avait couru une grande partie de sa vie. Par la suite, Agostini ne s’éloigna jamais des pistes et conduisit Yamaha au titre en tant que team manager, puis Cagiva à la victoire au début des années 1990. Depuis 1995, il n’est pas rare de l’apercevoir sur les évènements historiques comme la Sunday Ride Classic. Ne manquez pas cette occasion, et faites un détour par le Paul Ricard les 11 et 12 juin prochain pour cette fête exceptionnelle !

 

 

Chacun sera la star d’une journée :

Giacomo Agostini sera présent les 11 et 12 juin,
Álex Rins le Samedi 11 Juin, 
Miguel Oliveira le Dimanche 12 Juin .

Ils rejoindront d’autres Champions du monde présents à l’événement:

Giacomo Agostini, Freddie Spencer, Christian Sarron, Carlos Lavado, Antoine Meo, Alain Michel, Patrick Igoa mais aussi Jean-François Baldé, Thierry Espié, Laurent Pidoux, etc …

La SRC 2022 c’est plus de 1000 motos en piste :
6 plateaux de vitesse
1 course d’endurance Classic européenne
600 motos de collection en action sur la piste de la route à la compétition jusqu’aux dernières Moto2 et MotoGP.
La plus grande expo GP made in France avec 35 motos françaises ayant couru en GP : Elf, Pernod, Motobecane, Chevallier, Fior, But, Mistral, etc.
Une expo 50 ans de Grand Prix labellisé programme Heritage de la FIM, seule opération du genre en France.
Seule date Française du programme Yamaha Racing Heritage Club avec 50 Yamaha TZ réunies.
Près de 100 Kawasaki H2 réunies pour le cinquantenaire de ce modèle mythique etc.
5 parades durant le weekend y compris une immense parade Yamaha pour fêter les 80 ans d’AGOSTINI.
Un village pour essayer les dernières nouveautés.

C’est unique, c’est la SRC, et il faudra bien en profiter !

 
 
 
11 / 12 Juin 2022 Circuit Paul Ricard

Vu à la SRC :