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Ils ont fini par y venir chez Suzuki après avoir tant fait pour le biffer du paysage. Jusqu’à porter une réclamation contre l’instigateur Ducati. Il s’agit du fameux déflecteur qui a fait couler salve et encre, et même mobilisé les juges et presque fâché les constructeurs entre eux. On l’a vu sur la GSX-RR lors du test de Jerez qui suivait un Grand Prix d’Espagne durant lequel Álex Rins s’est encore fait favorablement remarquer. Le désormais second au championnat donne son avis sur l’accessoire en informant qu’il influence beaucoup la moto… Lorsqu’il est cassé !

Álex Rins a quitté Jerez en laissant son équipier débutant Joan Mir devant lui. Mais qu’importe, l’essentiel était ailleurs… « Le dimanche était génial et le lundi de test était plein de travail », a déclaré Rins. « Nous avons fait beaucoup de tours, à savoir 69. Il y avait toujours des choses à essayer, tout a bien fonctionné. Nous allons donc avec un très bon ensemble au Mans. Nous avons beaucoup travaillé sur l’électronique et n’avons pas utilisé de pneus tendres. Nous avons été réguliers. J’ai essayé le nouveau pneu medium Michelin. Le pneu offre une bonne adhérence, mais était trop tendre pour ces températures ».

Suzuki a également essayé pour la première fois le déflecteur sur le bras oscillant. « Nous avons eu un petit problème. Quand je l’ai monté, j’ai détruit la pièce au virage 8 dans le gravier. Je me suis excusé pour ça auprès des gars de Suzuki. J’ai ensuite fait deux ou trois tours avec la pièce cassée parce que je ne m’en rendais pas compte »sourit Rins. « Je peux vous dire que la moto avec le déflecteur cassé est instable ».

Mais ce n’était pas la seule nouveauté pour les motos bleues. Rins révèle : « nous avons également essayé un nouveau bras oscillant. J’étais très heureux avec ce bras oscillant. La moto était un peu plus stable dans les longs virages ».

Dovizioso a déclaré dimanche après la course que la vitesse de passage en courbe de la Suzuki était immense, mais il a identifié une amélioration potentielle à produire sur les phases de freinage. Une observation que n’adoube pas l’Espagnol qui suit à un point au général Marc Márquez : « comparé à Márquez, il manque quelque chose, c’est un freineur très bon et dur. Mais j’ai pu freiner très fort en course et doubler Dovizioso, Petrucci et Morbidelli aux freins ».

Test Jerez MotoGP : chronos

1. Quartararo, Yamaha, 1: 36,379 min
2. Crutchlow, Honda, 1: 36,977, + 0,418 sec
3. Morbidelli, Yamaha, 1: 37,093, + 0,714
4. Pol Espargaró, KTM, 1: 37,114, + 0,735
5. Viñales, Yamaha, 1: 37,226, + 0,847
6. Mir, Suzuki, 1: 37,233, + 0,854
7. Márquez, Honda, 1: 37,260, + 0,881
8. Rins, Suzuki, 1: 37,275, + 0,896
9. Lorenzo, Honda, 1: 37.466, + 1.087
10. Nakagami, Honda, 1.37.468, + 1.089
11. Dovizioso, Ducati, 1: 37.601, + 1.222
12. Bagnaia, Ducati, 1: 37.698, + 1.319
13. Miller, Ducati, 1: 37,701, + 1,322
14. Petrucci, Ducati, 1: 37,720, + 1,341
15. Aleix Espargaró, Aprilia, 1: 37,758, + 1,379
16. Zarco, KTM, 1: 37,895, + 1,516
17. Rossi, Yamaha, 1: 38.056, + 1.677
18. Rabat, Ducati, 1: 38.061, + 1.682
19. Abraham, Ducati, 1: 38.075, + 1.696
20. Smith, Aprilia, 1: 38.077, + 1.698
21. Oliveira, KTM, 1: 38,649, + 2,270
22. Syahrin, KTM, 1: 39,053, + 2,664
23. Guintoli, Suzuki, 1: 39,637, + 3,258

 

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