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Jonathan Rea

Les troupes duo Kawasaki, avec Jonathan Rea en tête, étaient arrivées à Donington rassurées par des tests en Aragon ayant démontré quelques évolutions intéressantes sur leur Ninja, mais sans le moindre espoir de renverser une situation qui leur permet de jouer simplement les figurants de premier ordre. Telle est la réalité d’un autre constructeur japonais rejeté dans l’ombre par Ducati dans un championnat du monde de vitesse. Le compteur du sextuple titré de la catégorie réservées aux machines de série risque d’être bloqué à 118 succès pendant encore un moment. L’Irlandais du Nord en a pris son parti. Mais à maintenant 36 ans, ce genre de mauvaise spirale fait plus mal.

Kawasaki a tout de même pu passer un week-end relativement bon à Donington grâce au renouvellement de contrat d’Alex Lowes, préliminaire à la pole position de Jonathan Rea qui est monté sur la troisième marche du podium de la Course 1 et de la Superpole Race. Hélas, l’épilogue de la Course 2 a laissé un goût amer à un Rea qui n’a pu que défendre sa place dans le top 5 en vue de l’arrivée. Devancé par la BMW de Scott Redding et la Ducati privée de Danilo Petrucci, il ne pavoisait pas en faisant le bilan de cette sixième étape du championnat WSBK …

« J’aurais été plus heureux si les résultats avaient été inversés. Il aurait été plus agréable de terminer la journée avec un résultat solide », a d’ailleurs déclaré le pilote Kawasaki à propos de la course de dimanche. « Je me sentais fantastique dans la course Superpole. J’ai attaqué au maximum et je savais qu’il fallait que je passe devant rapidement. J’ai dépassé Alvaro à l’intérieur du premier virage, puis j’ai roulé aussi vite que possible ».

Réa et Lowes

Jonathan Rea : « les évolutions ? Avouons-le, nous parlons de cacahuètes »

Oui mais … « Dans l’avant-dernier tour, j’ai fait quelques erreurs et cela m’a mis à la portée de Toprak qui m’a dépassé à l’épingle de Melbourne. Dans le dernier tour, alors que j’envisageais de dépasser Toprak dans le dernier virage, Alvaro s’est arrêté à côté de moi à la chicane et a garé sa moto à la corde. Je pense qu’étant donné que nous méritions probablement un peu plus que la troisième place, je suis heureux et déçu à la fois ».

Un sentiment mitigé qui s’explique par cette certitude que Jonathan Rea avait en lui dès l’entame de son meeting à domicile : « je m’attendais à pouvoir me battre pour le podium, pas pour les victoires. J’avais un peu plus d’espoir pour la course Superpole, mais dans la deuxième course, j’espérais être plus proche du vainqueur. Je rentre chez moi satisfait, mais je pense aussi que nous aurions pu faire un peu plus », a déclaré Rea sur Speedweek.

Et il termine : « le test d’Aragon était plus tourné vers l’avenir. Ce que nous avons pu utiliser ici, ce sont de nouveaux paramètres anti-wheelie et antipatinage. Cela a fonctionné, mais avouons-le, nous parlons de cacahuètes ». Les constructeurs japonais ont décidément du boulot.

Jonathan Rea et son équipe sont constamment à la recherche d'améliorations, mais ne trouvent que des cacahuètes

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