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Si le MotoGP approche de sa rentrée, le WSBK est quant à lui déjà en rang pour entrer dans la classe. Les premiers tests de l’année auront en effet lieu cette semaine pour une entame de saison qui se fera, comme de tradition, à Phillip Island et bien avant le paddock des Grands Prix. Une discipline qui a son identité et sa particularité. Comme celle, par exemple, de voir des pilotes préférer une moto privée à une machine d’usine. Explication avec Loris Baz et sa Yamaha Ten Kate…

En dehors d’une moto officielle, point de salut, entend-on en MotoGP. Une combinaison que le palmarès des Grands Prix adoube. Mais en WSBK, les choses peuvent être différentes. Ainsi, Loris Baz, qui fera une seconde saison dans le box d’un team Ten Kate passé chez Yamaha après une longue période Honda, explique que rien n’est acquis : « je ne pense pas à avoir une moto d’usine. Je ne vois pas de grandes différences. Ten Kate a beaucoup de potentiel pour développer davantage la moto. Ils ont plus que ce que beaucoup pensent. C’est pourquoi j’ai hâte d‘être à 2020 », commente-t-il.

Après avoir quitté Althea–BMW, Baz a dû se réorienter. « La Yamaha a toujours été une moto très conviviale. Le moteur est très linéaire. Le châssis est très bon. La Superbike est comme la machine MotoGP. Mais il faut encore faire quelques tours avant de vraiment comprendre la moto » ajoute le Français qui fait une comparaison avec sa précédente moto : « la BMW était complètement à l’opposé. Le moteur était très agressif. Le moteur de la Yamaha est très doux. Vous devez ajuster votre style de pilotage. »

On rappellera que le pilote de Ten Kate a raté les cinq premiers week-ends de course en 2019, mais qu’il est tout de même entré dans le top 10 du classement final. Côté écurie, c’est le manager de l’équipe, Kervin Bos, qui détaille, dans un entretien avec « Motorsport-Total.com« , la marque de fabrique Ten Kate : « nous préférons faire plus de développement en interne. Nous aimons régler les moteurs. C’est notre travail. Mais il a été difficile de le faire au cours de la dernière saison. »

 

 

 

Il termine en avouant pourquoi les dernières évolutions de la Yamaha R1 n’étaient pas en mesure de favoriser son grand pilote Loris Baz…En été, Yamaha a apporté une mise à jour, qui a été particulièrement appréciée par les plus petits pilotes. « Il y avait un nouveau réservoir et une nouvelle selle. Le pilote était assis plus profondément dans la moto. Le réservoir était plus court. Le contenu du réservoir, et par conséquent le centre de gravité s’est légèrement abaissé. Nous n’utilisons pas la mise à jour. Nous avons les pièces, mais Loris est assez grand. »

« Cela ne l’aide pas s’il s’assoit plus bas sur la moto. Lui et Michael Van der Mark sont assez grands. Ce ne serait pas un avantage pour nous d’abaisser le centre de gravité. Mais pour les petits pilotes comme Melandri et Cortese et probablement aussi Lowes, c’était un avantage », se souvient-il.

Reste qu’avoir l’usine Yamaha en soutien a aussi ses avantages… « L’électronique est impressionnante. C’est un grand pas en avant pour nous. C’est au plus haut niveau. Le matériel est similaire à celui de Kawasaki et Ducati, mais le logiciel nous impressionne beaucoup. Nous utilisons la même électronique que l’équipe d’usine. Il y a beaucoup de connaissances MotoGP là-dedans. Le calibrage de la machine est incroyablement bon. »

 

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