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Triumph

La catégorie WSS Supersport aura carrément cinq constructeurs sur sa grille de départ en 2022, saison qui ouvrira une nouvelle ère avec des motos aux cylindrées différentes. Mais le but de la discipline est d’être le reflet du marché. Et dans cette gamme de sportive, Triumph compte. La marque britannique qui fournit les moteurs du Moto2 avec son 765cc trois cylindres n’aura que deux machines dans la compétition. Mais elle ne compte pas faire de la figuration pour autant…

Kawasaki et surtout Yamaha dont la R6 était dans son fief en Supersport ces dernières saisons ne vont pas seulement voir MV Agusta et aussi Ducati arriver en espérant leur tailler des croupières. Il y aura aussi cette Triumph… Le blason d’Hinckley a déjà le feu vert de la FIM pour devenir la cinquième marque à disputer le Championnat du Monde Supersport en 2022. Le constructeur britannique, qui fête ses 120 ans, débarquera dans la catégorie avec sa propre équipe d’usine appelée Dynavolt Triumph.

L’équipe dirigée par Simon Buckmaster a fait ses débuts en 2021 dans le British Supersport Championship (BSB) avec la Triumph Street Triple RS trois cylindres de 765 cm3. Kyle Smith, la jeune promesse américaine Brandon Paasch, Champion britannique de MotoStar , ont été ses deux pilotes officiels.

Smith a ajouté cinq podiums au cours des 14 premières courses, remportant deux victoires et terminant dans le top cinq à neuf reprises. Malheureusement, en septembre, l’Anglais s’est blessé et a raté la seconde partie de saison. D’où sa dernière septième place au classement général de la BSB 2021. Paasch, pour sa part, a montré son talent dans certaines courses pour monter deux fois sur le podium à Donington Park et terminer l’année à la huitième place.

Ce retour historique de Triumph Motorcycles à la course mettra officiellement en vedette Simon Buckmaster. En tant que Team Principal, il mettra ses connaissances approfondies au service de la préparation des courses Supersport et se coordonnera avec le département d’ingénierie de Triumph. Un département qui, d’ailleurs, a déjà prouvé sa polyvalence et sa fiabilité. C’est lui qui peaufine depuis ces deux dernières saisons le moteur qui égaye le en Championnat du Monde Moto2.

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Chez Triumph comme ailleurs, personne ne peut prédire quel sera le rapport de force du nouveau WSS

Côté pilotes, c’est encore la bouteille à encre. Les deux précités ne sont pas les favoris tandis que le nom de Stefano Manzi est cité par la rumeur comme celui de Hannes Soomer. Après, il reste à savoir ce que donnera la Triumph dans le cadre d’un règlement égalisant les chances de tous les participants. Une situation qui ne rend pas le patron du team optimiste… « En termes d’électronique, ils ont veillé à ce que notre moto n’ait pas plus de puissance que la Yamaha R6. Et cela a finalement fait pencher la balance en faveur de la R6 alors que nous pensons que cela n’aurait pas dû être le cas. J’imagine que les règles seront également en faveur de la R6 et même de la ZX-6R en 2022 car elles n’ont aucune restriction en vertu des règles actuelles ».

« Nous devons leur préparer un kit de course, qui sera ensuite approuvé par la FIM. Il en va de même pour Ducati et MV Agusta. À l’heure actuelle, personne ne peut prédire quel sera le rapport de force. Mais je pense que la Yamaha sera la référence. La Ducati est considérée par beaucoup comme la meilleure car elle a 955 cm3. Mais la Panigale V2 est aussi plus lourde. Je n’envie pas le Directeur Technique FIM SBK Worlds Scott Smart pour son travail en essayant d’équilibrer les différents concepts. Mais il est très intelligent. Je suppose que les règles fonctionneront dès la première course » ajoute-t-il sur Solomto.es.

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