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Danilo Petrucci

Danilo Petrucci ne gardera pas un bon souvenir de ces deux jours de test à Portimao, les derniers en Europe avant de s’envoler pour l’Australie et son tracé de Phillip Island qui lancera la saison. Pour ne pas broyer du noir d’ici là, Petrux devra s’accrocher à ses bonnes sensations ressenties dès la découverte de la Panigale V4R de WSBK à Jerez. Seulement voilà, c’était avant le Portugal qui passe donc pour un grand recul. Le double vainqueur Ducati en MotoGP ne cache pas sa déception, ce qui ne veut pas dire qu’il est en plein désarroi…

Danilo Petrucci n’est pas le premier venu et il sait que ce type de revirement douloureux fait partie du jeu dans la haute compétition. L’euphorie de Jerez l’avait poussé jusqu’à Portimao qui s’est chargé d’étouffer toute bouffée trop ostentatoire d’optimisme pour ce qui l’attend cette saison en WSBK au sein du team Barni. Au guidon de la nouvelle version de la Panigale V4R, il n’avance pas comme argument qu’elle a succédé assez vite au modèle 2022 avec laquelle il avait fait ses premiers tours de roues. L’Italien n’est pas fait de ce bois là et c’est bien sur lui qu’il fait porter le poids de ce qu’il faut bien appeler un échec.

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Danilo Petrucci : « la nouvelle moto est un pas en avant, mais je ne l’ai pas encore en main« 

Car Petrucci a essayé de trouver la solution durant ses deux jours en Algarve. Sur GPOne on peut ainsi lire ses mots : « c’était un test assez compliqué » a-t-il admis. « J’ai dû essayer différentes choses pour essayer d’avoir une configuration qui me plaisait avec la Panigale. Le problème, c’est que je n’ai malheureusement jamais pu retrouver la confiance ».

Danilo explique alors la situation : « la nouvelle moto est un pas en avant, mais je ne l’ai pas encore en main. En fait, je ne peux pas m’améliorer avec le pneu neuf et il y a beaucoup de travail à faire. Malheureusement, je ne sens toujours pas la Panigale V4 comme la mienne ». Une remarque déjà prononcée à Jerez, mais là, les écarts ont été abyssaux… Vingtième avec plus de deux secondes de passif.

C’est donc un pas en arrière par rapport au test de la semaine dernière en Andalousie. « Ça s’est mieux passé à Jerez en termes d’écart, alors qu’ici je n’ai même pas vu le classement. Je cherchais une certaine confiance qui malheureusement n’est jamais arrivée » répète-t-il en guise de conclusion. Il ne faudrait pas qu’un doute commence à germer dans sa tête…

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WSBK Portimao J2 : chronos

Portimao

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