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En ce jeudi 1er avril 2021, Fabio Quartararo a répondu aux questions des journalistes depuis le circuit de Losail en prélude au Grand Prix de Doha.

La conférence a réuni Maverick Viñales, Johann Zarco, Francesco Bagnaia, Joan Mir, Fabio Quartararo et Álex Rins.

Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Fabio Quartararo sans la moindre mise en forme.


Fabio, vous aviez une très bonne vitesse en début de course, mais malheureusement vous n’avez pas pu la maintenir jusqu’à la fin pour vous battre pour le podium. Le côté positif, c’est que si c’était arrivé l’année dernière, comme cela s’est produit, vous auriez pu finir beaucoup plus loin. Vous voyez donc l’avantage le côté positif que le côté négatif ?

Fabio Quartararo : « Oui, honnêtement cela a été une course difficile car dès que j’ai doublé Jack, j’avais un très bon rythme mais j’ai immédiatement senti la dégradation du pneu arrière. J’ai décidé de ralentir un peu le rythme mais automatiquement mon pneu s’est beaucoup mis à patiner. Et je pense aussi que c’était très bien parce que l’année dernière, dans cette situation, j’aurais perdu beaucoup de position. Et j’ai trouvé une autre façon d’essayer de faire de bons chronos, en freinant très fort. Mais oui, c’était dur, et vous savez, à la sortie du virage six, c’était un des pires endroits. Mais c’est bien car nous avons les données du vainqueur de la semaine dernière et nous avons vu que j’étais vraiment agressif à certains endroits, je pense pour rien. Je vais donc essayer d’être un peu plus doux durant ce weekend et je pense que cela aidera beaucoup. »

La Yamaha s’est visiblement améliorée par rapport à la saison passée. Qu’est-ce qui a changé par rapport à l’année dernière ou est-il encore trop tôt pour le dire ?

« Je pense que sur ce circuit, nous avons un point très positif, c’est notre motricité. Elle est très bonne. Quand j’ai doublé Jack dans le virage 15, il a eu de la peine pour me redoubler dans le premier virage. Je pense qu’il y a ici certains virages, comme les virages 6 et 10, là où il n’y a pas beaucoup de mètres pour accélérer, et où cela nous aide pour attaquer. Entre le virage 5 et le virage 6, c’est très court, comme entre le virage 9 et le virage 10, et je pense que c’est le genre de virage où notre moto est très forte et où on peut porter une attaque. Porter une attaque entre le virage 3 et le virage 4 est difficile car il y a beaucoup plus d’accélération, mais je me sens très bien et je peux faire des attaques solides. Nous verrons bien sur le prochain circuit mais je me sens bien avec le train avant, et c’est le côté positif de notre moto. »

Avez-vous eu le temps de décompresser entre les deux courses ?

« De mon côté, je suis un peu hyperactif, donc dès le lundi je suis allé à la salle de gymnastique. J’ai aussi pu parler à mon équipe et améliorer mon jeu au beach volley. Nous avons passé quelques heures là-bas et c’était amusant. »

Les deux pilotes français ont fini dans le top 5 la dernière fois. Êtes-vous préparés à vous battre l’un contre l’autre pour la victoire, et du fait de votre même nationalité, cela affectera-t-il votre tactique ?

« Je pense que nous avons un grand potentiel, j’ai vu de nombreux éléments dans les données qui peuvent changer les choses. Mon pilotage était bon mais il y a quelques virages où nous avons vraiment perdu du temps durant tout le weekend. Bien sûr, ce serait super de se battre avec Johann pour la course mais le fait que nous sommes tous les deux français n’aurait pas d’effet, car il y a davantage de pilotes espagnols et italiens, et ils s’en fichent. Bien sûr, ce serait super pour nous, mais cela ne changerait rien. »

Pouvez-vous utiliser les données recueillies au Qatar pour les autres circuits qui ont une moins grande adhérence ?

« Selon moi, oui ! Je pense nous avons différentes choses à essayer ce weekend. Nous avons fait trop de changements le weekend dernier et je n’étais pas vraiment satisfait. Je vais donc garder la même base pour ce weekend et simplement changer des petites choses. Si nous commençons à la FP1 puis faisons un changement, nous verrons s’il y a la moindre amélioration ou pas, même si les conditions sont différentes, mais nous ne ferons pas des changements importants. Nous aurons donc quelques sensations, et si nous ne sentons rien, nous resterons avec la moto qui a fait la course. »

Quelle est la particularité de rouler la nuit au Qatar, et vous sentez-vous à l’aise dans cette situation ?

« Pour moi, c’est toujours bien de courir ici la première course. Tout le monde est très excité de courir pour la première fois et je trouve que c’est cool de courir la nuit. C’est la seule course que nous avons comme ça donc c’est complètement différent des autres courses, et le tracé est également cool dont je pense que c’est une très bonne expérience pour nous que d’avoir au moins une course la nuit. »

Crédit photos : MotoGP.com

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