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Au vu de sa prestation du samedi, de la FP3 aux qualifications en passant par la FP4, on espérait beaucoup de Fabio Quartararo dans ce Grand Prix d’Italie. Après tout, il avait tenu en respect le maître Marc Márquez qui avait dû utiliser toutes les ficelles du métier pour éviter qu’il prenne une seconde pole position de carrière cette saison. En course, la revanche était attendue à l’aune des rapides chronos réguliers affichés lors de la dernière séance d’essais libres. Puis le départ a été donné et, en quelques mètres, le rêve a été brisé.

Son ingénieur de piste jure qu’il va falloir étudier les données de cette course qui devrait révéler peut-être un problème sur la Yamaha du Français. Force est de constater qu’après un départ moyen, le rookie surdoué s’est retrouvé dans le bas d’un top 10 dont il n’a jamais réussi à sortir. Équipé d’un medium arrière combiné avec un dur à l’avant, le tricolore s’est battu jusqu’à une dernière partie d’épreuve où il a été avalé par Viñales, Pirro puis Pol Espargaró.

On était donc loin du compte chez Petronas Yamaha qui avait vu son autre pilote Morbidelli équipé en full hard chuter. Mais plutôt que de chercher la petite bête technique, révélant un pneu avant dont la température et la pression ont fortement augmenté dès le départ, Fabio parlait d’abord humblement de lui-même : « bien sûr, nous attendions beaucoup plus de cette course, mais avec une dixième place, j’ai pu accumuler six nouveaux points au championnat ».

« Pendant le week-end, je n’ai jamais été derrière les pilotes, je préfère rouler seul, mais je devrais changer cela. La pression était très forte dès le départ et dans les derniers tours, il était vraiment difficile de gérer ce pneu » commente le pilote de 20 ans.

Quand on lui a demandé ce qu’il avait appris lors de sa sixième course en MotoGPQuartararo a répondu : « dans ces conditions, il fallait d’abord ne pas chuter. C’était vraiment mauvais, je pensais pouvoir piloter plus vite, mais le pneu avant a tout simplement glissé. C’était vraiment difficile de pousser la moto à la limite, parce que je n’ai jamais eu ce pneu avant pendant plus de 23 tours avec une température et une pression aussi élevées ».

« Après tout, j’ai beaucoup appris de cette course » se console le rookie qui a commenté son mauvais départ : « je n’étais pas mauvais sur les premiers mètres, mais j’ai cabré quand j’étais sur la droite et là-bas il y avait tout le monde. Je pense que cela seul a coûté cinq places. À cet égard, je dois apprendre ».

Grand Prix d’Italie Mugello MotoGP J3 : classement

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