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Valentino Rossi arrive pour son Grand Prix national et il ne fait pas de doute que les tribunes parsemant le tracé du Mugello auront une forte propension à se parer d’une couleur jaune, fétiche au Doctor. Ce dernier a successivement dominé le site toscan de 2002 à 2008 mais son dernier podium date seulement de 2015. L’an passé, il s‘était qualifié second sur la grille de départ et a joué le podium avant que, en vue de l’arrivée, Petrucci et Viñales ne le passent. Pour cette année, les choses s’annoncent compliquées…

Par ailleurs, Yamaha est le constructeur qui compte le plus succès sur ce circuit, avec douze réalisations en catégorie reine. Certes, mais la firme au diapason n’a rien gagné depuis quinze courses… Il faudra donc un moral en acier dans le box d’Iwata pour affronter cette sixième manche de la saison et faire du mieux que l’on pourra pour tenter, au moins, de sauver la face : « j’étais optimiste pour cette course, mais c’était avant que l’on y vienne y faire des tests » commente sobrement Vale. « Là, on a vu que nous n’étions pas assez rapides. Il nous faudra bien plus durant ce week-end. On a besoin de faire progresser cette moto. On fera de notre mieux ».

Cependant son dernier podium au Mans lui donne un peu de baume au coeur : « c’est bien d’avoir réalisé cette performance juste avant le Mugello. Comme ça, durant les dix courses qui précédent la nouvelle course, vous n’êtes pas en colère. Arriver au Mugello calme et relaxé, c’est mieux ». Pas sûr que cette zénitude soit partagée par son équipier Viñales

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