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Sa chute lors de la FP1 du Grand Prix d’Allemagne, qui s’est déroulée le vendredi matin sur le tracé de Sachsenring, avait été violente. Mais le pilote s’en était relevé et la seule blessure qui était apparente semblait plus toucher l’amour propre que le physique. Mais lorsque Bagnaia a rejoint son stand, et que les muscles se sont refroidis, l’histoire a pris une autre tournure…

Voir les pilotes tomber et se relever comme si de rien était, c’est oublier qu’une chute à moto n’est jamais anodine et que le corps, même bien protégé, a ses limites. Ces gladiateurs des Grands Prix sont aussi des hommes et nul ne sait les conséquences d’un choc. Le résultat survient de suite, ou alors après, ce qui est dangereux.

Prenez le cas de Öttl. Le pilote Tech3 n’a aucune fracture ni blessure, mais il a du mal à se remettre d’une commotion cérébrale qui continue à le malmener. Chez Bagnaia, c’est lorsque les muscles se sont refroidis que l’alerte a été donnée.

Le team manager du team Pramac Ducati Francesco Guidotti explique ainsi : « Pecco a pris un gros choc sur son cou en roulant dans le gravier. Cela ne semblait pas grave, mais lorsque les muscles se sont refroidis, il a commencé à ressentir une douleur intense, un mal de tête et il lui était difficile de bouger le cou. Il a fait toutes les radiographies, ici, sur le circuit, mais pour des raisons de sécurité et de tranquillité, nous avons décidé de l’emmener à l’hôpital le plus proche pour un scanner. Il a raté la FP2, car il n’était toujours pas en mesure de remonter sur la moto ».

Mais si l’on en croit ce message sur le réseau social, le Champion du Monde de Moto2 en titre reprendra le guidon ce samedi pour la suite des événements en Allemagne.

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