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En annonçant, lors du samedi du Grand Prix d’Autriche, qu’il renonçait à un nouveau bail avec Ducati, Andrea Dovizioso avait aussi précisé qu’il n‘entrerait pas encore dans les détails qui l’ont amené à mettre un terme aux négociations qui avaient alors cours sur le sujet. Nous nous approchons de Misano, terre italienne s’il en est, et le triple vice-champion du monde de ces trois dernières saisons lèvent un peu le voile sur ce qu’il a amené à se retrouver sans perspectives pour 2021. Enfin, du moins officiellement…

Andrea Doviziozo est un de ces Italiens flegmatiques et au sang-froid. Un peu comme à l’époque Luca Cadalora. Ces deux-là semblent par exemple avoir été épargnés par la fureur latine. Une approche qui a été aussi de mise dans la décision du natif de Forli d’en finir avec une aventure Ducati à la fin de cette année. Elle avait tout de même commencé en 2013…

Sur motogp.com il commente sur ce tournant et ce changement de trajectoire : « c’était difficile, mais en fait pas pour plusieurs raisons. Cela ne s’est pas produit du jour au lendemain ». Il y a donc eu une accumulation de frustrations et de tensions qui ont fini par prendre le dessus sur les satisfactions et les victoires. Au centre de cette réflexion, il est un homme, jamais cité, mais qui a seul une telle influence pour contrarier le premier pilote d’une écurie. Et pour cause, puisqu’il la dirige. Il s’agit ici, en l’occurrence, de Gigi Dall’Igna.

« Nous n‘avions pas les mêmes idées sur la façon de travailler »

Le bras de fer a d’ailleurs été si terrible qu’Andrea Dovizioso en est au point à faire le bilan sur la méthode de travail avec ses compatriotes… « Lorsque vous travaillez avec des Italiens, c’est très agréable. Ensemble, vous pouvez réaliser quelque chose de presque impossible ». On rappellera que Dovizioso est arrivé chez Ducati juste après la crise avec les ingénieurs durant les années Rossi.

« Chez Ducati, il y a des gens spéciaux, intelligents et sympathiques », souligne « DesmoDovi » et il ajoute : « d’un autre côté, c’est aussi très difficile car l’attitude des Italiens est particulière. Il n’est pas toujours facile de trouver un compromis ».

Il termine : « il y a eu beaucoup de discussions pendant ces années parce que nous n’avions pas toujours les mêmes idées sur la façon dont nous devrions travailler. C’était difficile et il y avait des hauts et des bas. Mais j’étais toujours concentré sur le championnat ». Il l’est encore pour son dernier en habit rouge. Ensuite, certains lui promettent déjà les couleurs malaisienne Petronas finalement délaissées par un Valentino Rossi qui en aurait trop vu lors du dernier Grand Prix d’Autriche…

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