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C’est un Andrea Iannone revanchard qui est descendu du podium du Grand Prix des Amériques à Austin. Une cérémonie aux drapeaux à laquelle il n’avait plus eu le privilège d’assister depuis la fin de la saison 2016, à Valence. Soit sa dernière course avec Ducati. Ensuite, il y a eu la terne campagne 2017 sur la GSX-RR d’une marque Suzuki dont l’ambassadeur est le Texan et ancien Champion du Monde 1993 Kevin Schwantz qui ne loupe jamais une occasion pour l’enfoncer. Ses terres étaient donc l’endroit idéal pour mettre les choses au clair…

Il était temps. Iannone n’était plus la priorité de son employeur au moment de renouveler les contrats, au contraire de son équipier Alex Rins. Par ailleurs, on dit que son poste est sérieusement reluqué par un Jorge Lorenzo, las de son calvaire chez Ducati. Enfin, en Argentine, le même Rins avait joué la victoire avant d’offrir à la GSX-RR son premier podium de la saison.

Il fallait donc réagir et Joe le Maniac l’a bien fait. Meilleur chrono lors de la FP1 devant le phénomène Márquez, première ligne au terme des qualifications et, sous le drapeau à damiers texan, une troisième place. Une copie presque parfaite ! Et l’occasion de régler certaines choses… « J’ai été plus fort que toutes les saletés qui ont été dites sur moi. Depuis un an et demi, c’est difficile d’être Andrea Iannone ».

« 2016 a été une belle année et on attendait beaucoup de moi la saison suivante. C’était grisant au départ, mais lorsque, dans le même temps, vous décevez, ça vous revient comme un boomerang. J’ai été sous les feux des critiques pendant très longtemps, et à un moment donné, j’ai voulu réagir avec ma colère. Je remercie mon entourage de m’avoir tant soutenu pour éviter ça ».

« On m’a beaucoup critiqué, mais je n’ai jamais cessé de croire en moi. Je n’ai jamais douté de mon potentiel ». Il y a eu des tensions externes, mais il y a aussi eu des explications en interne… « Durant cette période compliquée, il y avait besoin de mettre les choses à plat. Alors j’ai eu une réunion avec mon ingénieur Marco Rigamonti, car on vivait tous les deux un mauvais moment et ce n’était bon ni pour l’un, ni pour l’autre ».

« On s’est parlé d’homme à homme et cela a été positif, il en est sorti quelque chose de constructif. On est maintenant revenu là où on a toujours voulu être. Ce ne sera pas simple de jouer à ce niveau durant toute l’année, mais on va continuer à travailler comme ça pour y arriver ».

Prochain rendez-vous à Jerez, le 6 mai !

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