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Les conditions dans lesquelles KTM a envoyé au front des Grands Prix son pilote d’essai Mika Kallio n’a pas été un cadeau. De l’aveu même de son employeur, c’est comme jeter brutalement son Finlandais de 36 ans dans l’eau froide. De fait, il n’y a pas eu de miracle et avec cette 17e place, il n’a sans doute pas fait mieux que ce qu’aurait pu faire celui qu’il a remplacé, soit Johann Zarco. Mais pour les cinq courses suivantes, l’ancien vice-champion du monde de Moto2 prévient qu’il voudra au moins ramener des points…

Mika Kallio a dû se remettre à niveau en Aragón dans un contexte difficile chez KTM. De fait, il n’a pas démérité et il a l’estime de ses dirigeants : « nous devons être vraiment satisfaits de la performance de Mika. Parce que nous l’avions ici comme remplaçant de Zarco et que ses adversaires avaient tous  13 du Grand Prix derrière eux » a déclaré le manager de l’équipe officielle Mike Leitner.

« Cela fait longtemps que je n’ai pas participé à un Grand Prix. Ce n’était donc pas si facile de retrouver le rythme » a assuré le pilote d’essai KTM. « Vous ne pouvez donc pas vous attendre à ce que je saute sur la moto et que je sois au même niveau que les autres. Nous avons vu ce week-end que ça ne se retrouve pas du jour au lendemain, nous avons besoin de tours et de tours. Bien sûr, vous ne devriez jamais être satisfait. Mais le premier des six week-ends prévu que nous avons fait s’est déroulé de manière décente. »

« Je n’ai commis aucune erreur aux essais ni en course » a ajouté le Finlandais. « Seul le résultat final ne me satisfait pas, car j’étais un moment déjà dans les points, mais je ne sais pas, on a commis une erreur. C’est parce que j’ai pris les pneus durs à l’avant et à l’arrière, la plupart des meilleurs pilotes se trouvaient à l’arrière avec le composé souple. Ce n’était évidemment pas la meilleure option. Parce que ce n’était pas aussi chaud qu’hier. Mais je n’ai pas assez d’expérience et je ne savais pas comment se comporterait un pneu tendre ou dur après 20 ou 23 tours. C’est pourquoi nous avons joué la sécurité. »

Dans la session pluvieuse de la FP3 et lors du warmup, Mika Kallio est apparu temporairement aux premières places. « Oui, oui, c’étaient les pneus pluie… C’est une de mes spécialités. C’étaient des conditions difficiles lorsque la piste a commencé à sécher. Ce sont des conditions que j’ai toujours aimées. J’ai eu un très bon sentiment quand il ne restait pas beaucoup d’eau sur la piste. Si on a de la chance, on peut quand même avoir une course cette année dans de telles conditions… »

Kallio a maintenant cinq occasions de marquer des points de championnat cette année. À Jerez 2018 et à Spielberg 2017, il a décroché la 10e place avec la KTM RC16. « Ce premier week-end a été une sorte d’échauffement pour nous. La première partie du retour. Le but des courses restantes sera certainement de marquer des points. C’est le minimum que nous puissions faire. Nous allons maintenant en Thaïlande, où j’ai testé la KTM en février 2018. Ici, les pneus ne fonctionnaient pas correctement. Cela devrait être mieux pour nous à Buriram. Nous devrions avoir plus d’adhérence qu’en Aragón. »

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