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Cette conférence de presse post-qualification du Grand Prix d’Argentine a réuni Jack Miller, Dani Pedrosa, Johann Zarco, Xavi Vierge et Tony Arbolino.

Comme à notre habitude, nous reportons ici notre traduction de l’intégralité des propos de Johann Zarco, sans mise en forme ou déformation journalistique.


Une course brillante, mais avec un contact avec Dani. Pouvez-vous nous en parler ?

Johann Zarco: « La course a été très difficile aujourd’hui. J’ai attaqué du début à la fin à mon maximum. Puis Jack et Marc étaient en tête, et Dani en 3e position. Je sentais que j’avais un meilleur rythme que lui et je ne voulais pas perdre ce rythme par rapport à Jack et Marc. Et avec ces conditions délicates, j’ai essayé de faire ça au virage 13. Il y avait une bonne trajectoire pour le chrono, et une autre à l’intérieur qui était également sèche et qui permettait d’essayer la manœuvre. Mais en choisissant celle-ci, il était difficile de ralentir et si vous insistiez, vous faisiez chuter tous les deux, ou vous élargissiez un peu et il y avait cette sorte d’humidité. J’ai donc pris cette décision et j’ai élargi pour, au moins, dépasser Dani même si j’ai perdu des positions puisque Alex m’a immédiatement dépassé. Je ne savais pas qu’il avait chuté et je suis donc désolé pour lui. Mais oui, nous savions qu’il y avait ces plaques d’humidité à l’extérieur, mais si vous voulez doubler, vous devez essayer, et quand je l’ai fait, c’était sec là où j’étais. Je ne l’ai même pas touché, j’ai juste élargi avec lui, et je suis resté dans ma direction ».

Dans les derniers tours, vous pensiez sans doute qu’il y aurait une opportunité avec Cal, mais cela ne s’est pas produit…

« J’ai commencé à penser à la victoire quand Marc a fait son ride through. A partir de cet instant là, je me suis dit que quelque chose était possible. Mais ce n’était pas très facile de suivre Jack et Alex. J’ai vraiment attaqué tout le temps et je n’ai pas vécu la course de la même façon que Cal. Donc à la fin, quand il m’a doublé, il avait un meilleur rythme et j’attaquais pour avoir le même rythme. J’ai compris certaines choses, mais pas suffisamment. Sur la fin j’étais un peu fatigué et je suis resté proche, au cas où il aurait commis quelques erreurs et que je puisse essayer de le passer. Mais après le virage 5, puis après le virage 7, comme je n’avais pas essayé, je me suis dit qu’il restait peut-être le virage 13 mais que c’était également bien de finir second ».

Pensez-vous que la Direction de course ait pris la bonne décision en retardant la course et en donnant un avantage de 5 lignes à Jack Miller ?

« Il était le seul à être prêt à partir avec des slicks et il a pris cette décision très tôt. Nous avons eu un peu de pluie 5 minutes après le départ normal de la course, puis cela a été complètement sec. Donc tous les pilotes sont rentrés et c’était mieux de retarder la course. Je pense nous avons été chanceux car cela nous a donné l’opportunité de nous battre pour la victoire. Sinon, si nous aurions tous dû partir de la pit-lane, il aurait pu y avoir beaucoup de chutes. Il pouvait, ou pas, gagner la course, mais c’était plutôt bien pour nous et ils ont décidé cela pour des raisons de sécurité. Nous pouvons donc dire c’était une bonne journée pour nous ».

Pouvez-vous nous décrire précisément ce qui s’est passé avec Dani ? (ndlr : oui, il y a des journalistes qui aiment bien faire répéter les choses…)

« Comme je l’ai dit, j’ai vu que Marc et Jack menaient la course avec un meilleur rythme que Dani. Et comme je connais Dani, je sais que parfois il est prudent en début de course. Or moi, je sentais que je ne voulais pas perdre le rythme des deux gars en tête. J’ai donc rapidement pris la décision de le dépasser au virage 13 où il y avait une trajectoire de course plus une autre trajectoire sèche à l’intérieur. J’ai utilisé cette dernière pour dépasser, mais quand vous utilisez cette trajectoire différente dans le virage, vous devez élargir un peu. Le problème c’est qu’en élargissant, cela devient humide et j’ai dû beaucoup relever la moto pour ne pas chuter. Car sinon, si je chutais, je l’aurais touché et il aurait également chuté. Je n’ai donc pas chuté sur les plaques d’humidité et je ne savais pas qu’il y avait chuté. J’ai vu Alex me doubler, et pour moi, Dani était encore derrière. Il a donc été malchanceux sur les plaques d’humidité ».

1

Cal CRUTCHLOW 40’36.342 LCR Honda CASTROL

2

Johann ZARCO 40’36.593 +0.251 / 0.251 Monster Yamaha Tech 3

3

Alex RINS 40’38.843 +2.501 / 2.250 Team SUZUKI ECSTAR

4

Jack MILLER 40’40.732 +4.390 / 1.889 Alma Pramac Racing

5

Maverick VIÑALES 40’51.283 +14.941 / 10.551 Movistar Yamaha MotoGP

6

Andrea DOVIZIOSO 40’58.875 +22.533 / 7.592 Ducati Team

7

Tito RABAT 40’59.368 +23.026 / 0.493 Reale Avintia Racing

8

Andrea IANNONE 41’00.263 +23.921 / 0.895 Team SUZUKI ECSTAR

9

Hafizh SYAHRIN 41’00.653 +24.311 / 0.390 Monster Yamaha Tech 3

10

Danilo PETRUCCI 41’02.345 +26.003 / 1.692 Alma Pramac Racing

11

Pol ESPARGARO 41’07.364 +31.022 / 5.019 Red Bull KTM Factory Racing

12

Scott REDDING 41’08.233 +31.891 / 0.869 Aprilia Racing Team Gresini

13

Takaaki NAKAGAMI 41’08.794 +32.452 / 0.561 LCR Honda IDEMITSU

14

Franco MORBIDELLI 41’18.403 +42.061 / 9.609 EG 0,0 Marc VDS

15

Jorge LORENZO 41’18.616 +42.274 / 0.213 Ducati Team

16

Alvaro BAUTISTA 41’18.967 +42.625 / 0.351 Angel Nieto Team

17

Thomas LUTHI 41’19.692 +43.350 / 0.725 EG 0,0 Marc VDS

18

Marc MARQUEZ 41’20.202 +43.860 / 0.510 Repsol Honda Team

19

Valentino ROSSI 41’28.424 +52.082 / 8.222 Movistar Yamaha MotoGP

20

Karel ABRAHAM 41’40.286 +63.944 / 11.862 Angel Nieto Team

21

Xavier SIMEON 41’46.486 +70.144 / 6.200 Reale Avintia Racing

Bradley SMITH 29’19.28 Red Bull KTM Factory Racing

Aleix ESPARGARO 22’32.967 Aprilia Racing Team Gresini

Dani PEDROSA 00’00. Repsol Honda Team

Crédit photo : MotoGP.com

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