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Ce week-end, à Phillip Island, d’insistants regards se poseront sur un côté du box du team LCR Honda, et situé en face de celui de Cal Crutchlow… Habituellement occupé par Takaaki Nakagami, le coin sera cette fois habité par un Johann Zarco qui tentera une aventure Honda pour trois courses, les dernières de la saison 2019. Une situation qui s’explique par la nécessité pour le Japonais de passer sur la table d’opération pour traiter une épaule abîmée depuis la chute à Assen, provoquée par Valentino Rossi. Un choix fait par le patron italien, qui n’a cependant pas été spontané…

Johann Zarco va devoir faire face à son destin en Australie, une confrontation qui se poursuivra en Malaisie puis à Valence. Un sacré challenge dont le double Champion du Monde de Moto2 a lui-même posé les bases en clamant à qui veut l’entendre qu’un échec signifierait une légitimité de pilote MotoGP écornée. Un pari lancé alors que, chez Honda, Jorge Lorenzo est dans les cordes. Mais ce dernier n’a pas jeté l’éponge, comme le Français l’a fait sur le ring KTM.

Lucio Cecchinello a ouvert la porte de son écurie à Johann Zarco. Mais ce dernier aime à rappeler comment on en est arrivé là. Et ça remet comme les choses en perspective… « Lorsque nous avons commencé à chercher un remplaçant, nous avons demandé au HRC si nous pouvions mobiliser Stefan Bradl. C’était mon premier choix, c’est un pilote d’essai HRC, il connaît la moto et notre équipe », rappelle Cecchinello se référant aux trois années passées à Bradl LCR Honda entre 2012 et 2014.

L’ancien pilote italien insiste sur le fait que « c’était parfait pour nous de faire les dernières courses avec lui. Malheureusement, HRC nous a dit que Stefan était occupé fin octobre à tester la moto 2020 et début novembre. Des résultats de Bradl dans ces tests dépendront les éléments à développer pour 2020, alors les responsables du HRC m’ont recommandé de rechercher un autre pilote. »

Lorsque Lucio a reçu le « non » de HRC pour travailler avec Bradl , l’Italien ne cache pas que le nom de Johann Zarco s’est rapidement imposé. « Je l’ai dit à HRC et ils m’ont donné le feu vert pour négocier avec lui. Puis j’ai appelé Zarco et nous avons commencé à travailler sur ce plan », reconnaît le patron de l’équipe LCR.

Il termine : « ce que je peux dire, c’est que nous ferons ces trois courses avec Johann Zarco. Mais il est impossible que je continue avec lui chez LCR en 2020, car nous avons un contrat avec Crutchlow et Nakagami et nous sommes satisfaits des deux. ». Mais le même n’exclut rien pour 2021 si la pige se passait on ne peut mieux…

 

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